Kasaï Central : La LUCHA redoute que le projet Tshilejelu fasse revivre « les échecs du passé comme le programme des 100 jours »

Une marche des militants du mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA), section de Kananga, au Kasaï Central, a eu lieu ce mercredi 08 septembre 2021. L’objectif était d’exiger un bon déroulement du projet Tshilejelu initié par le chef de l’État, Félix Tshisekedi.

D’après ce mouvement citoyen, le chef de l’État Félix Tshisekedi devrait ouvrir l’œil et interpeller les propriétaires de la société CREC-7 afin qu’ils mettent du sérieux dans l’exécution des travaux du projet. À en croire ce mouvement citoyen, cette société a fait du Kasaï Central une province aux chantiers inachevés et iréalisés.

La LUCHA dit craindre de voir le projet Tshilejelu « porteur d’espoir à tous les Centre-Kasaïens », faire revivre les échecs du passé comme le récent programme de 100 jours du chef de l’État et le programme de la Révolution de la modemité et de 5 chantiers de Joseph Kabila, dans le cadre duquel le Kasaï Central a été ignoré.

« (…) Le projet Tshilejelu s’exécute à pas de tortue dans la Ville de Kananga car, depuis bientôt six mois, rien ne prouve que ces travaux prendront dix mois comme prévu. Nous sommes sûrs que si vous ne vous engagez pas, nous allons effectivement connaître les échecs. Ceci se dessine déjà avec les manceuvres qui sévissent dans l’exécution des travaux sur terrain. La lenteur par rapport à la durée de 10 mois nous fixée pour la fin effective de ces travaux, les matériaux utilisés pour le systéme de canalisation car, au lieu d’utiliser les pierres qui ne sont pas à rechercher dans la Ville de Kananga, la société CREC- 7 se fabrique des briques qui prennent beaucoup de temps et freinent les travaux », écrit la LUCHA dans sa correspondance.

Ces militants rappellent au chef de l’État que la société CREC-7 est perçue aux yeux des Centre-Kasaïens comme une société destructrice ayant enfoncé la province dans un trou dans lequel elle éprouve d’énomes difficultés pour se relever car, elle n’a jamais fini un seul projet à Kananga.

C’est ainsi que la LUCHA invite le chef de l’État à résilier le contrat avec la société CREC-7 si elle ne parvenait pas à respecter la durée fixée pour la fin effective des travaux.

Pour s’assurer de l’évolution de ce projet, la LUCHA propose l’instauration d’un office de suivi et d’évaluation qui sera composé des membres qui n’ont jamais participé à la signature dudit contrat, de la société civile et des spécialistes en la matière, qui fourniront un rapport mensuel de l’exécution des travaux à la Présidence. Et cela, jusqu’à la fin des travaux.

actu30.cd

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