L’agression rwandaise étale au jour le jour l’intégralité de ses facettes les plus criminelles. Non seulement que les Forces de Défense du Rwanda (RDF) utilisent un arsenal de guerre de dernière génération sorti fraîchement des usines occidentales, les terroristes du M23 opèrent des exécutions sommaires, étouffent la vie des déplacés de guerre, asphyxient Goma et Bukavu et menacent dangereusement l’espace aérien du grand Kivu.Les tirs rwandais sur l’hélicoptère de la Monusco dimanche dernier est un signe de trop de la stratégie criminelle du gouvernement de Kigali consistant à génocider les Congolais en leur privant de toute possibilité d’approvisionnement en vivres et autres denrées alimentaires. Des chars d’assaut rwandais positionnés en face de Goma, non loin de l’Institut technique et industriel de Goma (ITIG) ainsi que des missiles anti-aériens et antibalistiques postés sur le mont Rubavu dans la province de Gisenyi déterminent l’état de guerre qu’aiguise le gouvernement du Rwanda. C’est aussi le cas de la marine rwandaise qui ne rêve que de violer l’espace territorial de la République démocratique du Congo. Des troupes rwandaises, kényanes et ougandaises seraient en coalition dans la région de Rubavu pour s’emparer de la ville la plus convoitée des Rwandais, la ville de Goma.
Des tirs criminels contre l’hélicoptère de la Monusco
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, avait prévenu que le M23 disposait d’un armement sophistiqué, beaucoup plus robuste que toute la force de l’ONU. L’incident de dimanche dernier a coûté la vie à un personnel onusien. Tout naturellement, la Monusco déplore la mort d’un casque bleu à la suite de l’attaque d’un de ses hélicoptères au Nord-Kivu. La Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo déclare que l’hélicoptère a décollé de Beni le dimanche en début d’après-midi à destination de Goma et a essuyé des tirs ayant entrainé la mort d’un des membres d’équipage et gravement blessé un autre casque bleu. L’appareil est néanmoins parvenu à atterrir à l’aéroport de Goma. “La représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies en RDC, Madame Bintou Keita, condamne fermement cette attaque lâche contre un aéronef porteur de l’emblème des Nations unies”. La cheffe de la Monusco a rappelé que les attaques contre les casques bleus peuvent constituer un crime de guerre et que la Monusco ne ménagera aucun effort, en accord avec les autorités congolaises, pour que les auteurs de cet acte odieux soient traduits en justice. Une formule très habituelle pour les Rwandais qui n’en sont pas à leur premier forfait contre la même aviation onusienne.
Le Rwanda se sait inébranlable vis-à-vis de l’ONU
Le 22 mai 2022, la même Monusco dénonça l’attaque délibérée ciblant les casques bleus de la Monusco en position dans le Rutshuru. La Mission onusienne condamna une nouvelle attaque menée par les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) contre une position des casques bleus à Shangi, dans le territoire de Rutshuru, province du Nord-Kivu (nord-est). Trois casques bleus furent blessés et évacués à Goma. La France condamna avec la plus grande fermeté l’attaque contre la mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco), le 22 juin 2020, qui coûta la vie à un casque bleu indonésien et faisant un blessé, également de nationalité indonésienne, au sein de la mission. Au regard de toutes ces forfaitures répétitives, l’ONU a toujours limité son action à de simples condamnations protocolaires. Toutes les formules de condamnation utilisées n’ayant produit aucun effet sur le terrain. Les terroristes rwandais du M23 se permettent de foncer vers Goma et de menacer la ville voisine de Bukavu.