David Christophe Mukendi, le nouveau président de la cour de cassation, a officiellement été installé le mercredi 22 juillet 2020, malgré les contestations du Front Commun pour le Congo (FCC) sur les nouvelles mises en place au sein de l’armée et de la magistrature.
David Christophe Mukendi a précisé que la justice en République démocratique du Congo est en train d’être élevée grâce au changement du discours politique observé au plus haut niveau de l’Etat, et que la magistrature en RDC a commencé à se redresser dans l’imaginaire populaire et à reprendre son blason terni, après avoir été vilipendée et traînée dans la boue tout le temps.
« Tout cela, il faut le reconnaître, parce que le discours politique a changé au plus haut niveau du pays. Les magistrats étaient tout le temps vilipende et c’est sur eux que l’opprobre était jeté. Aujourd’hui, on élève la justice au point d’en faire un pilier de l’avènement de l’État de droit », a signifié le nouveau numéro un de la cour de cassation.
L’ordonnance nommant David Christophe Mukendi à la tête de la cour de cassation fait partie de la série d’ordonnances signée par le président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et dont la lecture s’est faite sur la télévision nationale le week-end dernier.
Ces ordonnances ont créé une controverse au sein de la coalition FCC-CACH, caractérisée par le refus du Premier Ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba d’endosser ses nominations, ainsi que le mécontentement et la colère du FCC qui juge « d’illégales » ses nominations et demande l’aplanissement de ces divergences entre le premier-ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba et le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à travers une rencontre.
Trésor Trecha / Acturdc.com
