Incarcéré depuis fin Février dans le cadre des enquêtes sur les travaux de 100 jours, le Libanais Samih Jammal n’en peut plus, du haut de ses 82 ans d’âge. Dans une correspondance adressée au chef de l’État, son avocat conseil sollicite sa mise en liberté provisoire, car sa santé, se serait dégradée. « Il est gravement malade et notre pays n’a aucun intérêt à avoir dans sa conscience la mort éventuelle en prison d’un homme de cet âge » lit-on dans cette correspondance.
Dans cette démarche, Me Mbu Lltang cloue davantage Vital Kamerhe. Car, il précise que son client n’a agi que sur instruction « de celui qui était son directeur de cabinet ndlr Vital Kamerhe et du conseiller spécial en matière de sécurité ». Des arguments qui viennent clouer Vital Kamerhe, considéré comme cerveau moteur dans cette saga.
L’avocat insiste que Samih Jammal n’est pas impliqué dans le détournement de 57 millions de USD dans cette affaire. « Monsieur Samih Houballah Jammal n’a pas détourné les 300 maisons de Maluku dont 250 déjà installées au camp Tshatshi et le montant de 57 millions est la conséquence de la différence entre le contrat initial avec le ministre du développement rural pour 26 millions pour 900 maisons et la nouvelle commande de 1500 maisons dont 1000 maisons pour le camp Tshatshi commandées dans le cadre de vos 100 jours », dit l’avocat.
Malgré tout, les travaux se poursuivent mais s’achoppent à plusieurs difficultés vues que Monsieur Samih est incarcéré selon le conseil. Le compte de Monsieur Samih étant bloqué « Avec quoi pourra-t-il payer les 1000 Congolais et les ingénieurs turcs qui travaillent sur le chantier ? », s’interroge-t-il. Pour l’avocat, l’absence de Samih Jammal est un préjudice pour les travaux de 100 jours, dans le volet maisons pre-fabriquées.
Glody Tholi / Acturdc.com