Justice : Joseph Kabila attendu devant le barreau de la Haute Cour militaire?

Voir l’ancien président Joseph Kabila engagé un tête-à-tête avec la justice congolaise pour prouver son innocence dans tous les dossiers dont on lui charge reste le vœu de tous les enfants du pays soucieux de l’installation de l’impunité. L’ancien président de la RDC devra donc se présenter devant le barreau de la Haute Cour Militaire de Ndolo à Kinshasa si la demande des partis civiles de faire comparaître toutes les personnes citées par le Major Paul MWILAMBWE dans sa déposition faite ce mercredi 8 novembre 2021 lors d’une audience du procès du meutre de Floribert Chebeya et son chauffeur Fidèle Bazana venait à être approuvée. L’ancien symbole représentatif est cité par plusieurs témoins comme étant le responsable N°1 du meurtre de ces deux membres de la société civile.

Si la requête venait à être acceptée, l’homme de Kingakati devra donc se présenter devant la justice militaire de son pays pour se débarrasser du poids porté sur lui. Le “ père de la démocratie congolaise” devra donc parfaitement s’outiller afin de prouver son innocence devant les juges militaires. Considérant son rang et ses droits lui réservé par le prescrit de la loi, la partie reste jouable pour le patron du Front Commun pour le Congo (FCC).

En effet, Le policier Paul Mwilambwe, témoin important dans l’affaire sur le meurtre de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana, a comparu pour la première fois ce mercredi 7 décembre 2021 devant la Haute Cour miilitaire qui siège en forraine à la prison militaire de Ndolo. Il est rentré au pays dix ans après sa fuite. Dans sa déposition, Paul Mwilambwe a indiqué que Floribert Chebeya et son chauffeur Fidèle Bazana ont été tués à cause du rapport élaboré par la Voix des sans Voix (VSV) sur le massacre des adeptes du mouvement politico-religieux Bundu Dia Kongo en 2008 dans la province du Kongo Central, alors Bas-Congo.

Une opération de la police nationale congolaise diligentée dans cette partie du pays contre certaines personnes accusées de meurtre et d’orhestrer l’insécurité avait dégénéré provoquant environ 200 morts.

Gaël Hombo/acturdc.com

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