La saga judiciaire autour de Guillaume Soro rappelle bien l’histoire qu’a vécu Moïse Katumbi en 2015. Candidat déclaré à la présidentielle de 2016, le président du TP Mazembe aura tout connu. Menace d’arrestation pour divers faits, dont atteinte à la sûreté de l’état, procès, condamnation, puis enfin l’exil. À la base: sa déclaration comme candidat à cette présidentielle de 2016.
Tout a été monté pour l’en empêcher de se présenter aux élections et au finish, l’ancien allié de Joseph Kabila n’y a pas participé. Ses efforts pour regagner le Pays , afin de déposer sa candidature ont été voués à l’échec. Une histoire similaire à celle que vit actuellement un certain Guillaume Soro en Côte d’Ivoire.
Allié puis ennemi de Allassane Ouattara, l’ancien président de l’Assemblée Nationale Ivoirienne, candidat déclaré à la présidentielle d’octobre 2020, vient de se voir condamné à 20 ans de prison pour » recel et détournement des deniers publics ». Cette condamnation le rend ipso facto inélligible à cette course , même s’il se veut rassurant. Exilé actuellement en France , un mandat d’arrêt pèse sur lui et donc son retour au Pays de Drogba est hypothétique.
Un même mode opératoire à la Katumbi Gate. Après plus de 50 ans d’indépendance , il est bien dommage de constater que l’Afrique marque les pas et des dirigeants assoiffés du pouvoir s’y eternisent et ceux qui n’en ont plus la possibilité , montent multiples stratégies pour faire gagner leur Dauphin en écartant leurs adversaires le plus redoutables presque de la même manière.
Honte à l’Afrique de Nkameh N’krumah , Lumumba et Mandela. L’Afrique dont nous revons tous , est celle dans laquelle ses filles et fils auront les mêmes chances de gagner !
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