Le monopole de la puissance actuellement sous la direction de Félix Tshisekedi et de ses proches est constamment mis en cause par les acteurs de la société civile et l’opposition politique, dénonçant les arrestations arbitraires et plusieurs autres abus de pouvoir. A Kinshasa, plusieurs crient à l’instauration d’un régime dictatorial et exigent du Chef de l’État l’application véritable du slogan « État de droit » comme promis lors des échéances électorales de 2018. « Félix Tshisekedi est loin d’être un saint », disent les opposants au régime.
Franck Diongo pour sa part estime injuste que des concitoyens, notamment Salomon Kalonda et Stany Bujakera soient arrêtés sans raison apparente. Le politique dénonce le torpillage de l’État de droit pour lequel il a consacré toute son existence. Il exige donc leur libération sans condition afin de promouvoir les valeurs démocratiques.
« Plus de 100 jours après son arrestation arbitraire, la calvaire de SK DELLA continue. Malade, il subit la fureur des hommes forts. Je dis STOP. Au nom de la démocratie et de l’État de droit pour lequel j’ai milité toute ma vie, j’exige sa libération. J’exige la libération sans condition de S. Bujakera. La liberté d’expression est fondamentale en démocratie, Attaquer les journalistes étouffe la vérité et entrave la démocratie. Les médias doivent rester forts face à la terreur exercée par ce pouvoir sortant», a dit Franck Diongo.
L’arrestation de Stany Bujakera a fait réagir l’environnement tant national que international. Plusieurs organisations exigent sa libération alors que le pouvoir de Kinshasa fait la sourde oreille et continu à garder le journaliste à la prison de Makala.
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