Trois athlètes de la délégation de la République Démocratique du Congo (RDC) aux Jeux Olympiques de Paris sont revenus à Kinshasa, accompagnés de quelques membres du staff technique et des responsables du Comité Olympique Congolais (COC). Les trois athlètes sont : le judoka Arnold Kisoka, la nageuse Divine Miansadi et la boxeuse Brigitte Mbabi.
Quant à la boxeuse Marcelat Sakobi, selon des sources concordantes, elle est restée en France pour participer à des séances d’entraînement supplémentaires. Cependant, le nageur Aristote Impelenga Ndombe et le sprinter Dominique Mulumba Lasconi n’ont pas donné signe de vie. Ils possèdent encore des visas en cours de validité, ce qui leur permet de séjourner légalement en France après les Jeux, selon les lois en vigueur.
Pour rappel, la RDC avait pris part à cette 33ème Olympiade, et les athlètes congolais ont fait de leur mieux compte tenu de la préparation effectuée. Hormis les deux boxeuses, les quatre autres athlètes ont bénéficié d’invitations, ce qui montre qu’il reste encore beaucoup de travail à accomplir pour mériter une qualification sur le terrain.
« Une médaille olympique ne se prépare pas en six mois ou en un an. Il faut tout un quadriennal, et après cela, on peut envisager une première participation d’athlètes recrutés à l’âge de 15, 16 ou 17 ans. Si cette participation n’est pas satisfaisante, la deuxième produira à coup sûr des résultats. Il est important de comprendre que les antichambres des médailles sont les centres de formation des athlètes de haut niveau. On ne peut pas décrocher une médaille d’or en restant dans sa zone de confort et en s’entraînant de manière ordinaire, alors que les autres, considérés comme des sportifs de haut niveau, suivent des programmes intensifs », a déclaré Alain Badiashile Kayatshi, le secrétaire général du Comité Olympique Congolais (COC), à ACTUALITE.CD.
Depuis sa première participation en 1968, la RDC court toujours après une médaille olympique, sans succès. Malheureusement, ces échecs semblent se répéter, et les leçons des précédentes participations ne sont toujours pas tirées. Il est temps de prendre conscience de la réalité du sport congolais et de prendre les décisions nécessaires
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