L’intrusion des militaires de la Garde Républicaine dans la résidence privée du vice-président de l’Assemblée Nationale, Jean-Marc Kabund n’a pas encore cessé de faire couler d’encres et des salives. Raleyant les faits, le fondateur du site afrikarabia.com, Christophe Rigaud a laissé une interrogation sur la question de l’État de droit prôné par le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Appelé par ses obligations professionnelles à observer de plus prêt les actes d’arrestations orchestrées par la garde reprochée du vice-président de l’Assemblée Nationale, Jean-Marc Kabund d’une part, et de l’autre, par la Garde Républicaine ; le professionnel des médias répond par une interrogation à laquelle chacun répondra selon ses convictions. En ce qui est vrai, ces actes laissent transparaître une classe au-dessus de la mêlée, des individus tout permis et des électrons libres qui n’obeissent qu’à eux-mêmes.
« Un membre de la Garde républicaine GR est interpelé par la garde rapprochée du VP de l’Assemblée et Pdt ai de l’UDPS Jean-Marc Kabund pour avoir roulé à contre-sens. Résultat : descente punitive de la GR qui saccage le domicile de Kabund ! EtatDeDroit?», peut-on lire sur le compte Twitter de Christophe Rigaud.
Conscient du fait qu’une justice indépendante est l’un des piliers de l’État de droit, les actes d’arrestations orchestrées par les deux parties montrent à suffisance le niveau auquel se trouve ce grand vœu du président de la République Démocratique du Congo, vœu qu’est l’établissement d’un État de droit. Si chacun reste mettre de ses aspirations, Seth Kikuni a souligné l’extrême liberté auquelle jouissent une partie des hommes en uniforme, allant jusqu’à s’immiscer dans le secteur judiciaire.
Pour rappel, il sied de noter que l’intrusion de la Garde Républicaine dans le domicile privé du président ad intérim de l’UDPS est consécutif à un incident survenu, mardi dernier, sur l’avenue Congo-Japon (Ex-Poids Lourds), toujours à Limete, où des agents de sécurité commis à la garde de Kabund-À-Kabund ont procédé à l’arrestation, après désarmement, d’un élément de la garde république chargé de la sécurité d’un parent du chef de l’Etat. Ce dernier roulerait en sens contraire. Et aurait croisé le cortège de Kabund. S’en est suivi une altercation.
Gaël Hombo/acturdc.com