Des industriels du médicament veulent participer à l’enthousiasme pour la chloroquine, de la France à Israël, ont indiqué vendredi des agences internationales de presse.
Selon ces sources, ce souhait est une réponse au Président américain Donald Trump qui s’est montré optimiste jeudi sur l’usage de cet anti-paludéen, également connu sous le nom de Nivaquine, pour soigner le coronavirus.
Le président américain veut la rendre disponible dès maintenant pour traiter le Covid-19.
Par contre, certains infectiologues appellent cependant à la prudence. « C’est très excitant, je pense que cela va changer la donne ! », a vanté jeudi Donald Trump les mérites de la chloroquine pour traiter le coronavirus. Cet anti-paludéen très répandu est utilisé depuis des années, notamment sous le nom de Nivaquine en France.
La chloroquine, dit Donald Trump, a montré des premiers résultats très encourageants. Des tests prometteurs ont en effet été menés en Chine et en France, à Marseille. Mais certains infectiologues appellent à la prudence.
« Nous allons rendre ce médicament disponible immédiatement », a promis en tout cas le président américain. Par ailleurs, l’autorité fédérale de régulation fait néanmoins savoir qu’elle n’a pas encore approuvé cet anti-paludéen pour soigner le coronavirus.
La chloroquine doit d’abord passer par un essai clinique plus large. Ces sources affirment que ce vaccin expérimental a été testé sur 45 personnes depuis lundi à Seattle et qu’il est le premier test clinique au monde d’un vaccin pour le coronavirus. Il est développé par Moderna, une société américaine de biotechnologie.
Malgré ces réserves, l’excitation de Donald Trump n’a pas manqué d’enthousiasmer l’industrie du médicament. Teva, le géant israélien des génériques, a annoncé vendredi qu’il allait fournir gratuitement aux hôpitaux américains dix millions de doses de sa molécule anti-paludique hydrox chloroquine, d’ici un mois.
Les six premiers millions de doses leur seront fournis dès le 31 mars, précise la société. « Nous nous sommes engagés à participer à la livraison sans contrepartie d’autant de doses que possible puisque la demande pour ce traitement s’accélère », a indiqué le vice-président exécutif de Teva, Brendan O’Grady, dans un communiqué.
Acturdc.com