La société civile du Haut-Katanga dénonce la publication des messages à caractère tribal qui sont distillés à travers les réseaux sociaux à partir de la ville de Lubumbashi.
Bertin Tshoz, responsable du son groupe thématique Gouvernance sécuritaire et paix appelle ce jeudi les responsables des partis politiques de mettre fin à ces discours.
« Que les partis politiques et les mouvements socioculturels arrêtent d’intoxiquer les gens. Car les conséquences de ces messages seront énormes et nous aurons des difficultés pour les réparer. Que tous ceux qui mettent les informations à caractère tribal sur les réseaux sociaux qu’ils arrêtent, parce qu’ils risquent de nous mettre en difficulté. Nous devons être tous nationalistes et nous battre pour la sécurité que nous recherchons tous », a exhorté Bertin Tshoz.
En fait, certains quartiers de la ville de Lubumbashi connaissent un regain d’insécurité.
Pour exprimer leur ras le bol des nombreux jeunes sont descendus dans la rue le mercredi dernier exigeant la démission du gouverneur de province et de son ministre de l’intérieur.
Un jour après, d’autres jeunes ont aussi manifesté pour apporter leur soutien à l’autorité provinciale mettant en garde ceux qui demandent sa démission. Et depuis, ces messages à caractère tribal sont distillés à travers les réseaux sociaux.
Bertin Tshoz lance un appel au calme :
« Tous les jeunes katangais subissent cette insécurité. Nous devons nous unir pour combattre cette insécurité. Nous lançons un appel au calme et à l’unité pour combattre cette insécurité qui nous préoccupe plus. Il n’est pas important de nous diviser et nous attaquer. Nous voulons la paix. Nous devons nous réunir pour la paix et battre l’ennemi que l’on ne voit pas ».
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