La République Démocratique du Congo (RDC) vit déjà les effets néfastes de la guerre entre la Russie et l’Ukraine qui s’est éclatée depuis plus d’un mois maintenant. Le panier de la managère a subi un coût suite à la flambée des prix des denrées alimentaires et des produits des premières nécessités sur le marché.
Pour India Omari, cette réalité « qui traduit l’inefficacité du régime actuel à gérer le pays vient enfoncer la gestion calamiteuse de Félix Tshisekedi à la tête de la RDC ». Ce membre du PPRD (Parti du Peuple pour la Reconstruction et la démocratie) parle d’un « saut vers l’inconnu qui s’installe » et promet de « mobiliser pour la candidature de Joseph Kabila à la présidentielle de 2023 ».
« Aujourd’hui, nous sommes dans un saut vers l’inconnu. Il y a horreur du vide. Pourquoi pas faire appel au Président Kabila ? (…) Il faut faire appel à M. Kabila pour lancer le défi suite l’inefficacité du régime actuel. Voilà pourquoi nous travaillons pour le faire au congrès. Et je serai le premier à mobiliser la population pour en faveur de la candidature de Joseph Kabila en 2023 », a-t-il confié à ACTU7.CD.
À lui d’ajouter, « l’article 72 de la constitution interdit à ce que un Chef de l’État qui est en fonction, brigue un autre mandat pendant qu’il a déjà fait deux mandats consécutifs. Mais, Kabila a déjà terminé ses deux mandats, il a marqué une trêve et aujourd’hui, nous sommes pendant un autre régime. Il est aujourd’hui un citoyen. Et dans la constitution, tout citoyen peut aller concourir aux échéances électorales à tous les niveaux ».
Au cours d’une interview au média en ligne non-aligné, India Omari souligne que « devenir sénateur à vie, ne signifie pas que votre carrière politique est enterrée ».
« Si Kabila parlait le même langage que Tshisekedi, il pourrait être nommé comme Premier Ministre, comme Bourgmestre… Qui va le lui refuser ? Autant, il n’y a aucune disposition constitutionnelle qui interdit à Kabila de candidater en 2023. Devenir sénateur à vie n’est pas une interdiction, c’est un titre, un droit auquel on peut renoncer », a-t-il complété.
Par ailleurs, le PPRD prépare son congrès à la deuxième quinzaine du mois de mai et « lèvera des options politiques en marge des élections générales au pays prévues en 2023 ».
actu7