Pour Aristote Ngarime, cadre du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie, rien ne peut justifier un coup d’État.
« (…) Je pense que rien ne peut justifier un coup d’Etat. L’Afrique a connu une avancée considérable en matière de démocratie. Mais je suis au regret de constater qu’il y a des coups d’Etat aujourd’hui au niveau de l’Afrique, c’est tout simplement parce que la démocratie a failli, et il y a des limites », a-t-il fait savoir.
D’après ce cadre du PPRD, la non tenue des promesses électorales des dirigeants africains alimentent les frustrations et conduisent malheureusement à des putschs.
« On a estimé que tel dirigeant s’il arrive au sommet il va profondément résoudre le desiderata du peuple, mais une fois arrivée au pouvoir il ne fait pas ce qu’il avait promis. Et du coup, il y a des frustrations au niveau de l’armée, de l’administration. L’assemblage des frustrations, c’est ce que nous voyons aujourd’hui : le coup d’Etat » , a-t-il ajouté.
Aristote Ngarime donne quelques raisons pouvant occasionner un coup d’État.
« Bien que je ne soutiens pas le coup d’Etat, je donne les raisons de celui-ci. Il faut que le Président, une fois arrivé au pouvoir, réponde au désidérata du peuple. On dit que l’armée est apolitique, mais ils sont des citoyens, ils voient et analysent aussi ».
Des rumeurs d’un coup d’État circulent dans la capitale Kinshasa depuis le samedi 5 février, à partir d’un tweet de Kikaya Bin Karibu proche du Président honoraire Joseph Kabila, évoquant un éventuel coup d’État en RDC à l’instar de ceux opérés au Burkinafaso, Mali…/mediascongo.net