‘Il faut reprendre le processus (de désignation des membres de la Commission électorale nationale indépendante, CENI) à zéro. Ce n’est pas pour nous. Mais, c’est ce qu’exige la loi. La question est éminemment politique. Il est important que nous continuons à discuter, à trouver des solutions comme des fils du pays. Mais, si la crise (persiste), la compétence d’arbitrage revient au Chef de l’État, s’il faut respecter la Constitution », estime, sur TOP CONGO FM, le pasteur Éric Senga, porte-parole et délégué de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) au sein de la plateforme des confessions religieuses, chargée de désigner les nouveaux animateurs de la Centrale électorale.
Alors que le président des églises de réveil du Congo Dodo Kamba estimait que l’Assemblée nationale devrait normalement entériner les candidatures des 6 confessions religieuses parce que majoritaire, le porte-parole de l’ECC rappelle qu’ »il est clair que les confessions religieuses n’ont pas vidé le dossier. Le rapport qui a été déposé officiellement à l’Assemblée nationale, par le biais de son bureau le 31 juillet, faisait état d’un manque de consensus entre les confessions religieuses ».
Pour lui, « la procédure prévoit notamment que quand il n’y a pas de consensus dans une composante, ce n’est pas l’appréciation de l’Assemblée, mais ce sont les lois qui disent que l’Assemblée nationale n’a que la compétence d’entériner. Elle ne peut pas apprécier. Elle ne peut pas juger. Elle ne peut pas non plus arbitrer. Tout ce qu’elle peut faire, c’est vérifier la régularité de la procédure »
Voilà pourquoi »il faut ramener la question au niveau de la composante. C’est une question aujourd’hui éminemment politique qui n’intéresse pas que les confessions religieuses, mais qui intéresse toute la classe politique ».
topcongo.fm