Au total, quatre corps d’exploitants motos-taxis en état de putréfaction ont été découverts ce samedi 11 janvier dans une brousse située au village Katuzembe, territoire de Kambove, à environ 10 kilomètres de la ville montagneuse de Likasi dans la province du Haut-Katanga.
Selon les informations recueillies sur place, certaines des victimes étaient portées disparues depuis le 27 décembre 2024. Les corps en décomposition témoignent de la brutalité des meurtres, ce qui laisse les familles des victimes dans la consternation et soulève des interrogations sur l’identité et les motivations des responsables de ces actes.
D’après certains observateurs, ces assassinats semblent être l’œuvre de tueurs en série opérant selon un même mode opératoire, à savoir s’attaquer aux motocyclistes, les tuer et s’emparer de leurs motos. Ce schéma alimente les inquiétudes dans la ville de Likasi, notamment parmi les conducteurs de motos-taxis, qui craignent pour leur sécurité.
« Cette découverte macabre met en lumière le problème croissant de l’insécurité dans la région de l’ex-province du Katanga. Les habitants et les associations locales appellent les autorités à intensifier les enquêtes pour identifier les auteurs de ces crimes et mettre un terme à ces violences », déclare un motocycliste à Actualité.cd.
Des mesures de sécurité renforcées sont également demandées pour protéger les conducteurs de motos et garantir leur sécurité dans l’exercice de leur métier.
Alors que la communauté locale est sous le choc, les familles des victimes réclament justice et vérité sur ces meurtres. L’enquête devra déterminer si ces actes sont effectivement le fait de tueurs en série ou d’un réseau criminel organisé ciblant les motocyclistes.
La ville de Likasi, endeuillée par cette tragédie, attend des réponses concrètes pour prévenir d’autres drames similaires et restaurer la confiance des habitants face à une insécurité grandissante. Pour l’heure, aucune autorité ne s’est exprimée sur ce drame.
/actualité.cd
