Ghislain Robert Lubaba Buluma, maire de la ville de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga a, ce mardi 23 février 2022, dans un document parvenu à acturdc.com, annoncé sa détermination à mettre fin à “l’augmentation illégale de prix du transport en commun et la pratique demi-terrain. Tous les chauffeurs auteurs de l’augmentation illégale de prix de transport se verront infliger une amende de 400.000 FC pour les mini bus et 250.000 FC pour les taxi.
A en croire Ghislain Robert Lubaba Buluma, outre l’augmentation des prix du transport, plusieurs autres contraventions seront sanctionnées. Il s’agit notamment de la pratique dite Kimbirikite, consistant à prendre des passagers hors les arrêts de bus ou encore faire des courses partielles (demi-terrain). Pour cette infraction, une amende de 300.000 FC est prévue pour les mini bus et 200.000 FC pour les taxi. Des véhicules sans couleur ou en surnombre seront passibles d’une amende de 200.000 FC pour les mini bus et 150.000 FC pour les taxis. Des véhicules sans quittance devront débourser 150.000 FC d’amende (les minibus) et 100.000 FC (taxis).
Conscient de l’importance du transport en commun dans la grande ville du Sud-Est, l’autorité urbaine veut mettre du sérieux dans le secteur du transport afin d’éviter à la population lushoise tous les désagréments dus à la hausse du prix du transport.
Il sied de signaler qu’au début de l’année 2022, la ville de Lubumbashi et ses environs ont été lourdement frappés par le problème d’augmentation des prix de transport en commun. Dans la grande ville de Lubumbashi, le transport avait pris de l’ascenseur, allant de 500 et 1.000 franc congolais selon les tronçons à 2.000 et 3.000fc. contacté par les médias de la place, les chauffeurs justifiaient cette montée par la rareté du carburant dans les stations.
Gaël Hombo/acturdc.com