Haut-Katanga : « la grosse misère des habitants du quartier Lido, à Lubumbashi ne dit plus son nom»

Situé dans la commune Annexe, la ville de Lubumbashi, le quartier Lido est l’un des quartiers avec un niveau de précarité sociale sans nom. D’après le constat effectué par ActuRDC ce mercredi 27 septembre 2023, cette partie de la ville de Lubumbashi est en manque d’électricité depuis plus de six mois.

La population du quartier Lido demande aux autorités congolaises de rétablir l’électricité dans cette partie de la ville de Lubumbashi afin de permettre la survie de la population. Pour eux, aucune raison n’a été avancée par les responsabilités de la SNEL quant à la coupure éternelle de l’électricité. Ici, toutes les activités économiques sont quasi inexistantes faute de la matière première : « Courant électrique ».

« Nous demandons au président Félix-Antoine Tshisekedi, au gouverneur Jacques Kyabula et à l’ensemble des autorités congolaises de veiller au rétablissement du courant électrique dans cette partie de la ville de Lubumbashi. On ne peut pas comprendre que la SNEL paralyse les activités des importants opérateurs économiques pour des raisons nébuleuses en n’envoyant pas du courant dans dans cette partie de la ville. Ce n’est pas normal et ça doit changer. Trop, c’est trop », a dit Sébastien Talasa, habitant du quartier.

Des indiscrétions dans cette partie soupçonnent le vice Gouverneur de la province Kafwembe d’être à la base de cette situation au regard de son silence dans l’affaire. « On ne peut pas comprendre que le vice-gouverneur qui est habitant de ce quartier se taise et laisse faire cette grande messe de sabotage de la vie à Lido. Un père et une autorité n’agirait pas de la sorte», a déclaré Bibiche Banza.

La population en colère était dans les rues de Lido, ce mardi 26 septembre dernier, pour aller dénoncer cette situation au gouvernorat du Haut-Katanga mais s’était trouvé dispersée par les policiers envoyées par la hiérarchie. D’après les habitants de Lido, « il y aurait une main noire derrière cette affaire ».

Gaël Hombo