Environ 1000 personnes avaient été tuées du 5 au 10 juin 2000 à Kisangani, lors des affrontements à l’arme lourde entre les Forces Armées Rwandaises et Ougandaises. Une grande partie de la ville a été détruite suite notamment aux obus et elle ne s’est jamais remise de cette tragédie, déclarent plusieurs organisations, victimes et témoins de cet événement.
En 2005, un arrêt de la Cour Internationale de Justice (CIJ) avait demandé à l’Ouganda de réparer le préjudice causé sur le territoire Congolais, mais cet arrêt n’a toujours pas été mis en application. Le gouvernement qui a toujours promis un accompagnement par rapport aux revendications des familles des victimes n’a toujours rien fait.
Chaque année, le Fonds de Solidarité des victimes de la guerre de la province Orientale(FSVG), une initiative privée menée par les victimes et survivants, se donne la peine d’attirer l’attention autour de cet évènement. Car, de nombreux blessés attendent un geste de la part de l’Etat.
Trésor Trecha / Acturdc.com
