Guerre à l’Est : tout faire pour sortir les congolais de l’enfer

La tripartite organisée sous les auspices du président Angolais Joao Lourenço, désigné médiateur par l’Union africaine avec le président de la RDC, Félix Tshisekedi et celui du Rwanda, Paul Kagame s’est déroulée sous un climat de méfiance entre Kinshasa et Kigali.

La question de la sécurité dans l’Est de la RDC et la normalisation des relations bilatérales entre les deux pays étaient au cœur de cette rencontre.

Cette dernière a été sanctionnée par la mise en place d’une feuille de route obligeant notamment le mouvement terroriste du M23 de cesser immédiatement les hostilités et de se retirer des localités occupées dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu.

Au cours d’un point de presse tenu à l’issue de cette rencontre, le Chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi a rassuré qu’il ferait tout ce qui est à son pouvoir pour sortir la population de l’Est de la RDC de la situation d’insécurité qui dure depuis plus de deux décennies.

« Je vais faire tout ce qui est à mon pouvoir pour faire avancer la situation, sortir mes compatriotes de cet enfer qui dure déjà depuis une vingtaine d’années. Lequel enfer a été aggravé par cette situation regrettable du M23, un groupe armé qui était pourtant été déjà en discussion avec nous à Nairobi dont le comportement est totalement inexplicable», a-t-il déclaré.

Dans cette optique, Félix Tshisekedi dit ne pas comprendre le comportement du M23 dont le gouvernement congolais était déjà en pourparler pour aboutir sur un terrain d’entente afin de répondre à ses revendications.

« Je ne peux pas comprendre que des gens qui ont une revendication et dont l’interlocuteur est à disposition pour les écouter puissent à nouveau reprendre les armes comme pour exercer une sorte de chantage ou de pression. Donc j’espère vraiment et j’attends de ce processus qu’il apporte le cessez le feu immédiat et le retrait de ce groupe du M23 en attendant qu’on mette en marche la feuille de route qui amènera un processus de paix, de stabilité et de confiance», a-t-il expliqué.

Il faut noter que la feuille de route dit de « Luanda » préconise le retour dans leurs pays d’origine, des réfugiés rwandais et précise que toute exploitation des ressources naturelles dans la région doit se faire dans le strict respect de la souveraineté des Etats.

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