La guerre à l’Est de la RDC est la préoccupation majeure de Félix Tshisekedi après sa réélection. Le Chef de l’État tient mordicus à s’assemblent sur la même table que Paul Kagame pour discuter sur les modalités de la cessation des activités rwandaises sur le sol congolais. Pour le patron du grand Congo, le M23 et les autres groupes rebelles ne sont que des coquilles vides, d’où l’intérêt de traiter la situation à la source.
Cependant, le Rwanda pour sa part ne s’est jamais considéré publiquement comme l’auteur des atrocités commises sur le sol congolais par les groupes rebelles. Depuis plus d’une décennie, Paul Kagame a toujours soutenu le raisonnement selon lequel « ce qui se passe au Congo n’est pas son problème mais celui du gouvernement congolais ». Aussi longtemps que le roi de Kigali n’aura pas accepté les faits lui imputés, aucune discussion, peu importe son allure, ne réussira à redonner la paix en RDC.
Félix Tshisekedi devrait s’organiser en interne en initiant une armée efficace et redoutable, capable de prendre le contrôle de toutes les terres congolaises actuellement sous le contrôle des assaillants. Plus le temps cours, plus le nombre de morts augmente et le pays exploité illégalement. L’heure est à l’action militaire, disent les citoyens congolais. Le Rwanda est fermé et seuls les opérations militaires pourront avoir raison de lui.
Gaël Hombo
