Guerre à l’Est : Moïse Katumbi rabroue ses détracteurs

Moïse Katumbi et son parti politique Ensemble pour la République haussent le ton contre toute manipulation politicienne tendant à embourber leur organisation dans un feuilleton judiciaire pour implication dans la rébellion qui saccage l’Est de la RDC.

L’annonce a été faite dans une déclaration du Secrétaire Général du parti Ensemble pour la République Dieudonné Bolengetenge, ce samedi 09 mars 2024.

« Ensemble pour la République, parti politique créé le 19 décembre 2019 et reconnu ou enregistré par le Ministère de l’Intérieur le 20 novembre 2020, ne pouvait pas avoir de député en 2018 puisqu’il n’existait pas. Monsieur Alain Aliongera a été fait député provincial en 2018, dans le sillage d’une élue du parti AARC de FCC qui lui a laissé son siège provincial en Territoire de Walikale. Il n’a jamais eu de lien avec Ensemble; notre parti est cité dans son cas pour des raisons incompréhensibles. Soit, c’est clairement avec l’intention de diaboliser et nuire à notre crédibilité soit notre armée est mal renseignée et ce serait très grave en cette période de guerre», a fait remarquer le Secrétaire Général de la formation politique chère à Moïse Katumbi.

Et de poursuivre :

« Quant à Monsieur Hope Kibuya Sabini, élu député provincial du territoire de Rutshuru sur la liste du Regroupement politique MS aux élections de 2018, aucune certitude n’établit qu’il se serait présenté sur une liste de Ensemble comme les élections de 2023 n’ont pas eu lieu dans le Rutshuru, étant donné que d’autres acteurs politiques, issus de la même souche que lui, ont opté pour d’autres organisations au moment de la compétition dans leurs fiefs respectifs ».

Ensemble pour la République dénonce la politique de deux poids deux mesures lorsqu’il s’agit des présumés complices avec  » l’ennemi « . Dieudonné Bolengetenge révèle certains complices avec des accointances avec le pouvoir ne sont pas cités par l’armée congolaise et d’autres ont même rejoint l’AFC de Corneille Nangaa.

« Nous apprenons par ailleurs que d’autres personnes arrêtées dans cette opération qui sont membres avérés de certains partis politiques de l’Union Sacrée ne sont pas présentés au public avec leurs organisations d’appartenance telles que AVRP (NDLR parti politique de Muhindo Nzangi), BUREC ( NDLR : parti politique de Julien Paluku) et autres. Il ne saurait y avoir de bons et de mauvais traîtres, pour que certains soient tus et d’autres dénoncés », a indiqué Dieudonné Bolengetenge.

Et d’ajouter :

« Il n’y a pas longtemps que nous avons suivi le passage à la rébellion d’un haut-cadre issu du MLC. Les autorités de notre pays n’ont pas étalé le MLC sur la place publique ou tenté de le livrer à la vindicte populaire. Les Forces Armées, qui sont l’ultime rempart de la Nation, ne devraient pas céder à la tentation de jouer une quelconque partition sur le terrain de cabales politiciennes et de la communication de propagande »

Les services de sécurité présentent M. Sabini comme « homme orchestre » ayant recruté tous les quatre autres « agents » dont son cousin, Cyril Muhongya, expert en tourisme et environnement au gouvernement provincial du Nord-Kivu. Selon l’armée, Hope Sabini, « reconnaît avoir été recruté par un certain Bahati, membre actif et responsable des finances du mouvement terroriste M23.

Il reconnaît aussi être agent sensibilisateur, recruteur et chargé du vetting au profit du Rwanda. Il déclare avoir mené plusieurs actions d’espionnage au profit du Rwanda et avoir fourni des renseignements stratégiques sécuritaires, militaires et politiques de la RDC au Rwanda à travers le mouvement terroriste M23 ».

Selon l’armée, ces personnes arrêtées sont mises à la disposition de la justice militaire. Elles sont poursuivies pour infractions de « haute trahison, de collision avec l’ennemi, de participation à un mouvement insurrectionnel et de l’association des malfaiteurs ».

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