Les langues continuent à se délier en RDC, quelques jours après la publication du Gouvernement Suminwa. L’absence du ministère de la Décentralisation au sein de la nouvelle équipe gouvernementale est très mal digérée par plus d’un. D’où, le sens de l’appel lancé par un enseignant de droit à l’endroit du chef de l’État, Félix Tshisekedi, pour la nomination, à part entière, du ministre de la Décentralisation, afin de poursuivre les réformes entamées à bon escient.
Alors que le chef de l’État, Félix Tshisekedi, s’apprêterait à nommer le ministre chargé des Relations avec le Parlement, afin de combler le vide du Maniema, qui n’est pas représenté dans le gouvernement Suminwa, Maître Vincent Ngoy, enseignant à l’université, invite le chef de l’État Félix Tshisekedi, à « corriger » ce qu’il considère comme « anomalie », afin de procéder ainsi à la nomination d’un ministre de la Décentralisation et Réformes institutionnelles.
Ce dernier estime que le ministre de l’Intérieur est très souvent sollicité sur l’ensemble du territoire national, et placer la Décentralisation dans ses attributions ne serait pas une bonne option.
« Lors de sa campagne électorale, le chef de l’État avait indiqué que son second mandat serait placé sous les signes de la décentralisation et des réformes. Ce pays a besoin de beaucoup de réformes… », a rappelé Maître Vincent Ngoy.
Son plaidoyer est, notamment, appuyé par ceux qui soutiennent la présence, à part entière, dans le gouvernement Suminwa, du ministère de la Décentralisation et Réformes institutionnelles, au même titre que les autres portefeuilles.
Il cite notamment le ministère de la Formation professionnelle, qui, à son sens, aurait dû être annexé dans l’Éducation nationale, alors qu’il constitue un portefeuille à part entière dans le Gouvernement Suminwa. Ainsi, pense-t-il, la Décentralisation et les Réformes institutionnelles devraient aussi avoir un ministre en lieu et place d’être placées sous la tutelle du VPM de l’Intérieur.
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