Football : Sébastien Desabre battu le futur de son équipe partant de la défaite face à la Côte d’Ivoire

La douleur, la crispation, les Léopards ne verront pas la finale de la 34è Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, battus à la régulière par les Éléphants de la Côte d’Ivoire, vendredi dernier au stade Allassane Ouattara d’Edimpé.

Les regrets et les désolations sont grands. Les Congolais, super motivés à l’entame, ont calé devant des Ivoiriens d’Émerson transcendants. « C’est une déception parce que la physionomie du match nous y amène », se mord la langue Désabre en conférence de presse d’après-match.

Après un premier quart d’heure complètement au cours duquel ils se sont procuré des situations de but, Bakambu, dont le but a été refusé à la (4e), et ses compères ont totalement sombré. Le contre-pressing ivoirien infernal a fracassé l’organisation défensive congolaise. « C’était un match d’une très bonne intensité, nous étions bien entrés. Après le cooling break de la première mi-temps, on commençait à baisser », explique Desabre.

Une baisse de régime qui s’explique sans ambages par un écart de niveau très palpable dans l’entre-jeu. Le retour de Gaël Kakuta a donné du champ à Franck Kessié, qui s’est offert un festival. L’ancien Milanais très énergique a broyé les deux milieux centraux congolais : Pickel et Moutoussamy. L’impact physique de l’homme du match était tout simplement impressionnant. « À un moment donné dans le match, il y avait un rapport de forces qui s’installait. Au départ, on en avait. On a essayé de pousser, on a manqué d’énergie en seconde mi-temps, on a essayé avec toutes nos armes possibles pour égaliser, voire, nous avons changé de système, mais ça n’a pas tenu », enchaîne-t-il.

Partir du bon pied… « Un tel match nous a permis, à moi et à tout mon staff, de voir le comportement de tous, ce qui nous servira pour la suite », annonce le tacticien français, qui s’est fait battre par Émerson.

Moins en vue avant le début de la plus prestigieuse des Coupes en Afrique, les Léopards de Desabre ont surpris le monde du football. Caler à la porte d’une finale a un goût amer certes, mais ces vaillants méritent d’être ovationnés. Un parcours compétitif qui pourra, en cas de victoire face aux Bafana Bafana d’Afrique du Sud, ce samedi au Stade de Félix Houphouët-Boigny, être ponctué d’une médaille en bronze comme en 2015.

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