Félix Tshisekedi annonce le possible départ de l’EACRF de la RDC d’ici fin juin 2023

La situation sécuritaire dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) est une préoccupation majeure pour le gouvernement et la population congolaise. Les groupes armés qui sévissent dans la région ont causé des pertes en vies humaines et des déplacements massifs de populations, créant une crise humanitaire de grande ampleur. Dans ce contexte, l’annonce de Félix Tshisekedi concernant le possible départ de l’Escadron de la Force africaine en attente de l’Est (EACRF) est une nouvelle inquiétante pour la région.

L’EACRF est une force multinationale de maintien de la paix déployée dans l’est de la RDC depuis 2013 pour lutter contre les groupes armés qui sèment la terreur dans la région. La force est composée de contingents de plusieurs pays africains, notamment la Tanzanie, le Malawi et le Sud-Soudan. Cependant, selon Tshisekedi, la force n’a pas été en mesure de remplir son mandat et il a déclaré qu’il envisageait de mettre fin à sa présence en RDC d’ici fin juin 2023.

La décision de Tshisekedi a été annoncée lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue botswanais Mokgweetsi Masisi, tenue en marge du sommet de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) à Gaborone, au Botswana. Tshisekedi a également appelé les pays voisins de la RDC à renforcer leur coopération pour lutter contre les groupes armés.

Cette annonce a suscité des inquiétudes quant à l’avenir de la sécurité dans l’est de la RDC. Les groupes armés qui opèrent dans la région sont connus pour leur violence et leur capacité à se réorganiser rapidement. Le départ de l’EACRF pourrait laisser un vide en matière de sécurité et faciliter la reprise des activités des groupes armés. Il est donc crucial que les autorités congolaises et les pays voisins travaillent ensemble pour garantir la sécurité de la population.

En outre, la présence de l’EACRF dans l’est de la RDC était considérée comme un symbole de la coopération entre les pays africains dans le maintien de la paix et de la sécurité sur le continent. Son départ pourrait porter atteinte à cet esprit de solidarité et de coopération et nuire à la crédibilité des forces multinationales de maintien de la paix en Afrique.

acturdc.com

vous pourriez aussi aimer