La coupure d’eau et d’électricité au campus, voilà la grande motivation de la révolution. La matinée du dimanche 27 Janvier dernier, les étudiants locataires du campus universitaire de Kasapa sont montés au créneau pour rappeler aux autorités, combien la vie ne vaut pas la peine sans eau ni électricité en ce lieu.
Au cours de la même journée, après altercations entre policiers et étudiants ; avec échange des bals et des projectiles les uns contre les autres, les lampes du campus se sont rallumées et les robinets ont fait couler le liquide vital.
Peu après, la situation s’est calmée pour quelques temps seulement. Pas plus d’une heure, c’est un autre vent qui souffle, faisant flotter la mort d’une étudiante. Les étudiants se sont remis sur la route, en direction du camp des éléments de la Légion Nationale d’intervention (LENI). Sur le même tronçon à quelques mettre de l’Université.
Cités d’être intervenu avec les tirs qui ont causé la mort d’une de leurs, les hommes en uniforme se sont occupé au crépuscule d’une journée sous menace de la pluie, une seconde bagarre qui a ajouté d’autre victimes, blessés comme morts.
Dispersé par la pluie, le lendemain matin, les activités ont été des facultés pénalisées. Plus personne pour penser aux cours, et par-dessus les morts, le taux des frais académiques fixé à 1630 Franc Congolais pour 1USD, or depuis l’investiture de Monsieur Tshisekedi à la tête de la République, la spéculation a imposé le taux à 1500,1450 franc Congolais pour 1USD.
La Banque Accès, selon les étudiants, s’est attaché au taux avoisinant celui fixé par la Banque Centrale du Congo. Qui pour combler la somme manquante ? La recherche du responsable traduit la problématique du taux.
Sans plus tarder, la ville s’agite de plus en plus, et le président de la république a eu écho, d’où une décision tombe dans un communiqué, reconnaissant aux frais académiques l’exception de la valeur du dollar américain. La nouvelle a enchanté plus d’un.
Entre doute et méfiance du fait, le gouverneur de province Célestin Pande Kapopo l’a confirmé devant une foule ayant pris d’assaut la résidence administrative de la province. Sur le lieu, une autre requête soumise à l’autorité est le prix du transport en commun. Proposition faite, 200 Franc Congolais au lieu de 500 pour le taxis-bus du centre-ville à la cité universitaire de Kasapa (plus ou moins 7 km de trajet). À l’immédiat, la demande est agréée et un arrêté signé par le maire de la ville Guillain Lubaba Buluma au bâtiment administratif de l’Université scelle la véracité de l’acte.
Devant les étudiants, celui-ci a transpiré a grosse goûte quand ces derniers invoquent soudainement le dossier des Bourses qui ne sont qu’un évangile, le Bunga (farine de Maïs), ou encore le rétablissement de SMS… Bleuit, il s’en sort quand même. Mouvement atténué, les routes restent fermées, et les manifestations se poursuivent jusqu’à l’enterrement des victimes…
Glovic Mpoyo/Acturdc.com