Le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique ( EPST) le professeur Tony Mwaba s’est opposé à la proposition du » bulletin de discipline » soumise autour de la table d’une commission ad hoc.
Le ministre Tony Mwaba a, dans une réunion qu’il a présidée ce jeudi 12 octobre , expliqué que quand une invention a obtenu le droit de propriété qui cristallise l’invention et vient le proposer au ministère, c’est à prendre comme tel ou pas. Il a ,avec son expertise juridique, précisé que le ministère n’a pas le droit de prendre une invention , la mettre sur la table et l’amender .
» Qui en deviendra propriétaire ? Car hormis le brevet d’invention , il existe le brevet de perfectionnement. Les solutions proposées par cet outil , ne répondent pas aux besoins réels actuels du sous-secteur dans la mesure où la cotation de la conduite a toujours été prise en compte dans le bulletin scolaire « , a-t-il souligné.
Le ministre Tony Mwaba a également évoqué le caractère budgétivore de cet outil du reste non pris en compte par le budget de l’EPST déjà discuté en commission ECOFIN de l’assemblée nationale, il ya quelques jours en perspective de l’élaboration du budget global du gouvernement pour l’exercice 2024.
Le patron de l’EPST a , cependant, encouragé l’auteur de ladite proposition à travailler davantage pour apporter d’autres projets qui peuvent apporter une vraie valeur ajoutée dans le sous-secteur de l’EPST, engagé depuis un moment dans la dynamique de l’amélioration de la qualité de l’enseignement après la consolidation et pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire public.
De son côté, l’inspecteur général de l’EPST Jacques Odia a indiqué que cet outil va surcharger le travail des enseignants qui après clôture de l’année mettent suffisamment du temps pour rendre le bulletin scolaire , soit pendant deux semaines de dur labeur avant d’estimer à plus au moins un mois en cas de validation de l’usage de ce bulletin de discipline.
Il faut noter que cette proposition , d’après son auteur Lilanga, viendrait résoudre le problème de la cotation de la conduite des élèves qui se ferait de manière aléatoire dans le bulletin scolaire tel que utilisé à ce jour selon l’auteur du projet.
A l’en croire, cet outil allait résoudre de manière définitive le problème de cotation aléatoire de la conduite grâce à ses trois avantages qui sont notamment la prise de conscience de l’élève lui même par des cotations précises et motivées , la standardisation des normes en matière de cotation ainsi que l’implication des parents à travers une cotation détaillée pour faciliter le recadrage des enfants.
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