L’archevêque métropolitain de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo Besengu n’a pas hésité à recadrer le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), Tony Mwamba Kazadi après que ce dernier ait pris la décision d’effacer de la liste de paie tous les enseignants grévistes. Prenant la parole lors de la rencontre des Évêques membres de l’association des Conférences Épiscopales d’Afrique Centrale (ACEAC) le jeudi 07 octobre 2021 dans la ville province de Kinshasa, tata cardinal a fait savoir que la grève est constitutionnelle en République Démocratique du Congo et a demandé au politique d’éviter les intimidations.
“A moins qu’on me dise le contraire, la grève est constitutionnelle en République Démocratique du Congo. On ne peut pas intimider quelqu’un parce qu’il fait la grève, s’il a respecté les conditions pour une grève, c’est un droit. Tout ce que je demande au ministre de l’EPST et aux enseignants est de privilégier le dialogue”, a-t-il fait savoir.
Alors que les yeux de toute la population congolaise sont rivés vers l’Eglise Catholique soit disant auteur de la grève, le cardinal Fridolin Ambongo a indiqué que «’Eglise Catholique n’a rien à voir avec la grève des enseignants. Cette grève est donc un conflit entre l’employeur, qui est l’État congolais, avec ses travailleurs, qui sont les enseignants. Il est ici loin d’être une guerre entre l’État congolais et l’Eglise Catholique. Beaucoup de gens font de mauvaises lectures et cela conduit aux insultes sur l’Eglise Catholique, le cardinal, et les Évêques», a-t-il souligné.
Pour rappel, le ministre Tony Mwamba Kazadi avait annoncé l’eraldication de la liste de paie, tous les enseignants qui seraient entrain d’observer la grève. Le responsable du secteur éducatif a fait savoir aux enseignants que leur grève était illégale et qu’ils devaient tous rentrés assurer leurs responsabilités.
Gaël Hombo/acturdc.com