L’ancien Ministre de Communication et Porte-parole du gouvernement Lambert Mende Omalanga, a, lors de son passage à Télé 50, informé aux détracteurs de l’actuel pouvoir qu’on ne peut pas intimider l’État. Les personnes qui boudent l’entérinement de Denis Kadima et qui profèrent des menaces à l’endroit du président de la république doivent savoir que, peu importe ce qui peut lui arriver, Félix Tshisekedi aura raison et cela, même s’il arrivait à mourir.
Au regard du fait que le cardinal Fridolin Ambongo ait dit que Félix Tshisekedi devait d’abord lui passer sur le corps avant de mettre en place Denis Kadima, l’homme de Sankuru ne mâche pas ses mots. L’ancien proche de Joseph Kabila illustre le cas de Lumumba Patrice qui, même mort, il parle encore. Mende fait savoir à tous ceux-là qui pensent commettre l’irréparable sur la personne du président de la République Démocratique du Congo que ce dernier aura raison quoique mort.
«On ne menace pas la république, on a déjà mangé de ce pain en 1960. Si Lumumba s’entête on va faire si mais aujourd’hui il disent que Lumumba avait raison. (…) C’est l’esprit qui compte. Il disent aujourd’hui que Lumumba a raison. Lumumba a eu raison au-delà de la mort. Même s’ils venaient à faire un mauvais sort à Tshisekedi, il aura raison au-delà de ce mauvais sort là», a-t-il dit.
Le choix porté sur Denis Kadima pour remplacer à Corneille Nangaa pose beaucoup de difficultés auxquelles les parties ne savent répondre. Au sein même de l’Union Sacrée de la Nation, plateforme du président Félix Tshisekedi, les violons sont loin de s’accorder. Moïse Katumbi, président de Ensemble pour la République qualifie ce choix de catalyseur du cafouillage électoral en 2023. Plusieurs jeunes déplorent le forcing des autorités congolaises pour placer leur pion à la tête de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Gaël Hombo/acturdc.com