Après l’échec des attaques massives autour de la cité de Sake, les troupes rwandaises et ougandaises du M23 dégarnissent plusieurs localités de Masisi pour une offensive massivement meurtrière qui ciblera les axes du cimetière de Makao ainsi que les cités de Mugunga et Saké pour tenter de maîtriser la ville de Goma. Pour Paul Kagame qui célèbre une grande réunion de la Fédération internationale de football association (FIFA) à Kigali, il est question d’arracher une imposante victoire militaire en RDC pour rassurer ses partenaires de sa capacité à imposer la loi du plus fort en Afrique subsaharienne.En culotte mercredi dans un stade de Kigali, Paul Kagame a présenté une faible performance footballistique en présence de ses hôtes de marque qui avaient choisi de livrer un match amical de fair-play à la veille de la réélection de Gianni Infantino à la tête de la FIFA. Le 73e Congrès de la FIFA qui s’est tenu jeudi à Kigali coïncide fort curieusement avec un redéploiement inhabituel des forces terroristes tout autour de Goma. Des éléments M23 appuyés par des renforts des soldats rwandais et ougandais s’amassent dans le parc des Virunga, tout autour de la chaîne volcanique et à Kibumba, entité congolaise qui fait frontière avec le Rwanda.
Opération séduction ratée avec le Conseil de sécurité de l’ONU
Paul Kagame et ses complices travaillent désormais sur l’axe le plus dur consistant à forcer la main à Kinshasa pour obtenir des négociations d’urgence. L’idée prévoyait une attaque massive de la cité de Sake, ce qui priverait Goma de toute voie d’approvisionnement. Ainsi, Kigali fermerait sa frontière afin d’asphyxier la ville congolaise et pousser la population à se soulever contre le gouvernement de la République. Ce plan devrait conduire à faire reculer Kinshasa dans son obstination à ne négocier formellement qu’avec le Rwanda, principal agresseur.Face à la résistance inattendue des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le régime dictatorial de Kagame a jugé bon de provoquer la plus grande catastrophe humanitaire jamais connue dans la région des grands Lacs. Cette guerre criminelle sera assumée par le Rwanda comme seul moyen d’obtenir une place de choix sur le terrain du dialogue intercongolais, en espérant ainsi déverser des milliers de soldats des armées rwandaise et ougandaise comme unique garantie de poursuivre l’exploitation des ressources naturelles de la RDC en comptant sur un contingent armé incorporé dans l’armée régulière congolaise. Ainsi, l’échec de Sake a énervé Kigali, l’EAC et l’ONU qui, tous, comptaient sur une éventuelle accélération du plan raté de balkanisation (économique) de la RDC. C’est ce qui justifie d’ailleurs la dernière déclaration de l’ambassadeur Nicolas de Rivière affirmant que les groupes armés sont à 80% approvisionnés en armes et munitions par les FARDC. En effet, ils sont dans la logique d’affaiblir encore davantage l’armée congolaise. Une armée dont la contre-propagande internationale n’a pas réussi à l’affaiblir totalement.Face à la résistance inattendue des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le régime dictatorial de Kagame a jugé bon de provoquer la plus grande catastrophe humanitaire jamais connue dans la région des grands Lacs. Cette guerre criminelle sera assumée par le Rwanda comme seul moyen d’obtenir une place de choix sur le terrain du dialogue intercongolais, en espérant ainsi déverser des milliers de soldats des armées rwandaise et ougandaise comme unique garantie de poursuivre l’exploitation des ressources naturelles de la RDC en comptant sur un contingent armé incorporé dans l’armée régulière congolaise. Ainsi, l’échec de Sake a énervé Kigali, l’EAC et l’ONU qui, tous, comptaient sur une éventuelle accélération du plan raté de balkanisation (économique) de la RDC. C’est ce qui justifie d’ailleurs la dernière déclaration de l’ambassadeur Nicolas de Rivière affirmant que les groupes armés sont à 80% approvisionnés en armes et munitions par les FARDC. En effet, ils sont dans la logique d’affaiblir encore davantage l’armée congolaise. Une armée dont la contre-propagande internationale n’a pas réussi à l’affaiblir totalement.
Les FARDC et le peuple
La plus grande puissance de la République démocratique du Congo se trouve être sa population déterminée à dire “Non” à l’occupation de son territoire par des armées et des gouvernements étrangers. Le peuple a choisi de mourir pour sa terre, peu importe le temps que prendra cette guerre. Lors des festivités marquant la Journée internationale de la femme, il a été constaté que les camps des déplacés regorgeaient d’un nombre important de vieilles femmes fatiguées, mais qui ont fui la guillotine rwandaise. En dépit du quadrillage de la ville de Goma par les armées rwandaise et ougandaise et de la trahison de certains compatriotes qui vendent la mèche à Kigali, rien n’entame le moral de la population. La deuxième puissance nationale réside dans la résistance des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Humiliées ou pas, découragées ou pas, même sous-équipées, ces vaillantes troupes nationales endurent et s’opposent à l’occupation et l’invasion du territoire national./ouragan.cd