Le parti politique « Nouvel Élan, » dirigé par l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito, tiendra son congrès extraordinaire du 28 au 29 septembre 2023 à Kinshasa. Ces assises seront marquées par des discussions cruciales, notamment la désignation du candidat à la présidence de la République et la validation des listes des candidats pour les élections prévues en décembre de cette année.
Selon un communiqué officiel du parti publié vendredi 22 septembre, ce congrès extraordinaire a pour objectifs principaux de valider les mandats de ses membres et de confirmer le pouvoir de son bureau, de nommer un nouveau président national du parti, de désigner et d’investir le candidat du Parti à l’élection présidentielle, d’approuver les listes de candidats du parti aux élections du 20 décembre, et de valider le projet de société du parti.
Face aux contraintes de mobilité, les présidents des organes provinciaux et des fédérations extérieures auront la possibilité de se faire représenter lors de ces assises de deux jours à Kinshasa.
Le Bureau du congrès sera présidé par le doyen d’âge au sein du Congrès, conformément aux dispositions de l’article 19 des statuts du parti. Cette mesure vise à faciliter la participation des présidents des organes provinciaux et des fédérations extérieures qui pourraient éprouver des difficultés à se rendre sur le lieu du Congrès.
Après la validation du candidat à la présidence de la République par cette formation politique, le prochain pas consistera à déposer le dossier de candidature auprès de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Le processus de dépôt des candidatures a débuté le samedi 9 septembre et se poursuivra jusqu’au 8 octobre. Les candidats à la magistrature suprême doivent respecter cette échéance pour déposer leur dossier au siège de la CENI.
Adolphe Muzito, figure morale et de référence de « Nouvel Élan, » avait été l’un des candidats recalés par la CENI en août 2018 pour des raisons liées à des conflits internes au sein de son parti. Ces élections à venir présentent une nouvelle opportunité pour lui de concourir à la présidence du pays.
Clément MUAMBA