Le collectif des leaders d’enfants des militaires, policiers et assimilés s’insurgent contre les difficultés constatés dans l’obtention des duplicatas de cartes d’électeur, à quelques jours de la tenue des élections en RDC.
A travers une déclaration lue ce mardi à Kinshasa par Magdallah Kasonga, cette note qu’environ 35% des membres de familles des militaires et policiers ont fait l’objet de monnayage lors de ces opérations électorales.
Les membres de ce collectif, pour la plupart candidat aux élections législatives et municipales, appellent la Commission électorale nationale indépendante à faciliter le vote par dérogation et octroi des duplicatas dans un délai de 5 jours, dans les camps militaires.
« Si monsieur Kadima Kazadi Denis ne répond pas de ces attentes, seule sa démission pure et simple avant la tenue des élections permettra de rétablir un climat de confiance« , lancent-ils.
Ci-dessous l’intégralité de la déclaration
Déclaration du collectif des leaders des enfants des militaires, policiers et assimilés auu Congo
Nous, collectif des leaders des enfants des militaires, policiers et assimilés au Congo, candidats députés nationaux, provinciaux et municipaux;
Mus par un sentiment patriotique, renouvelons notre appartenance aux familles des hommes en uniformes;
Conscients de la situation politique de l’heure, marquée par le processus électoral en cours lequel fait de nous des acteurs majeurs ;
Considérants les graves violations des droits civiques de citoyens lesquels garantis par la constitution du 18 février 2006 telle que modifiée à ce jour aux articles 11,14,60 et 211 alinéa 2 ainsi que 3 et les lois de la République notamment:
- Exclusion des leaders des familles des militaires, policiers et assimilés, candidats aux élections législatives nationales, provinciales et municipales lors de la convocation des cadres de concertation tenue à Kinshasa de l’année en cours;
- Opacité dans la distribution des duplicata pour les électeurs ayant des cartes vétustes, d’autre ne se trouvant pas sur le fichier. Cette gestion calamiteuse expose aux risques et difficultés indescriptibles des familles des militaires, policiers et assimilés ne disposent plus de leur droit légitime pourtant garantis. 35% parmi eux ont fait l’objet de monnayage lors desdites opérations alors que ces familles ayant renouveler leur vœu de porter haut la candidature de Son Excellence Monsieur Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo TSHISEKEDI notre candidat naturel. Les veuves, orphelins et veufs ayant-droits sont en difficulté et privés des toutes possibilités d’accès aux opérations financières et bancaires ces derniers jours.
Pareille situation énumérée met en cause la confiance et la crédibilité non seulement du bureau de la CENI mais particulièrement la personne de son président Kadima Kazadi Denis qui du reste devra répondre de ses actes de gestion, vœu du souverain primaire dans un « État de droit »
Au vue de ce qui précède, déclarons ce qui suit :
- Rappelons la convocation des élections dans le délais constitutionnel en vue de permettre aux citoyens en général et les familles des militaires de se choisir leurs dirigeants ;
- Faciliter le vote par dérogation et octroi des duplicatas dans un délai de 5 jours avant la tenue des scrutins ce, dans nos milieux naturels (camps militaires , je cite Camp KOKOLO, CAMP TSHIATSHI , CAMP BADIADING, CAMP LUFUNGULA et j’en passe);
- Si monsieur Kadima Kazadi Denis ne répond pas de ces attentes, seule sa démission pure et simple avant la tenue des élections permettra de rétablir un climat de confiance. A cet effet, un ultimatum de 48h lui ai donné en vue de répondre de tout ce grief.
Dans le cas contraire nous serons dans l’obligation sinon , nous serons de déposer une plainte à charge de Monsieur kadima kazadi Denis.
- Appelons toute la classe politique congolaise à une table ronde dans un délai de 48h avant la tenue réelle des élections en vue d’une harmonisation de vues de manière à corriger les erreurs tant matériels, logistiques que techniques pour ces opérations électorales auxquelles le collectif de leaders des enfants des militaires, policiers et assimilés devra participer.
La conscience collective nous oblige à reconnaître : si la jeunesse n’a pas toujours raison, la société qui la forge et la méconnaît a toujours tort.
Que vive la RDC;
Que vive le collectif des leaders des enfants militaires, policiers et assimilés au Congo
Signé par le collectif
Lu par
MAGDALLAH KASONGA