Le processus électoral en RDC est à la base de plusieurs conflits internes. D’après l’ambassadeur itinérant du Chef de l’État, Claude Ibalanky, les autorités congolaises devraient restreindre l’accès à l’Internet afin d’éviter la manipulation du grand nombre; choses à la base de plusieurs dégâts dans l’histoire du pays.
Claude Ibalanky voudrait donc que la RDC, à l’instar de la Chine et d’autres pays au nom de la sécurité nationale, restreigne l’accès à l’Internet. A l’en croire, l’internet laisse libre cours aux manipulateurs soucieux d’améliorer leur statut social en lieu et place du social de la République.
« Les réseaux sociaux ont un impact réel sur la politique, la marche et la sécurité du pays. Certains abusent et des cartels se sont formés, avec la complicité des services étrangers et des lobby d’affaires entre autres, pour des fins politique, économique, sécuritaire et voir même social – influencer (négativement) la masse. Au nom de la sécurité nationale, ne serait-t’il pas nécessaire de réguler cet environnement en limitant l’accès à ces réseaux, comme c’est le cas en Chine, Dubaï, etc.? Et si le Congo adoptait ces méthodes de restriction et de contrôle? », a-t-il avancé dans sa réflexion.
Notons que dans l’histoire de la RDC, le 31 décembre 2018, l’accès internet et les SMS ont été coupés au lendemain des élections générales, sur instruction du gouvernement en République démocratique. La coupure était intervenue au moment où les internautes commençaient à diffuser sur Twitter et WhatsApp les résultats de dépouillement de vote de certains bureaux, faisant des projections sur la victoire de leurs candidats.
Gaël Hombo