Élections 2023 : la rencontre entre Kadima et l’opposition divise la société civile

La rencontre entre le président de la CENI, Denis Kadima avec les leaders politiques de l’opposition divise la société civile congolaise. D’après les faits recensés par ActuRDC, les uns soutiennent la démarche alors que les autres crient à la mise en place d’un système nébuleux visant à perdre le peuple sur les chemins des élections.

« Nous pensons que ça fait partie de la crédibilité, ça donne un tampon de crédibilité au processus électoral. Ce sont des initiatives à encourager pour les uns et les autres parce qu’elles apportent quelque chose qui puisse améliorer le processus électoral », a dit à Jérôme Bonso de l’organisation de la société civile électorale “Agir pour les élections transparentes et apaisées (AETA).

La Synergie des missions d’observation citoyenne des élections (Symocel) voit les choses autrement. Son coordonnateur, Patrick Tambwe, indique que tout ce qui est reproché par la CENI ne sera pas lavé par ces consultations.

« Le processus a des principes ou des standards pour lesquels il obéit. La crédibilité a plusieurs facteurs il y a notamment l’inclusivité. Il n’y a pas très longtemps un des candidats à la présidentielle Martin Fayulu avait émis des réserves par rapport à sa participation. Tout ce qui était reproché à ce processus ne sera pas lavé en une seule rencontre, donc il y a des forces et faiblesses par rapport à ce processus mais cet esprit d’ouverture est de permettre aux différentes parties prenantes dont les leaders de l’opposition politique de pouvoir échanger sur les questions qui fâchent, c’est une contribution à la crédibilité mais ça ne crédibilise pas d’office, ça contribue à cette crédibilisation par le fait de chercher un consensus sur la manière de conduire le processus puisque nous ne sommes pas loin des élections prévues le 20 décembre 2023», a réagi le coordonnateur national de Symocel.

Gaël Hombo

vous pourriez aussi aimer