Jean Thierry Monsenepwo interpelle l’Exécutif, le Sénat, l’Assemblée nationale sur la tenue des élections en 2023.
D’après le président de la ligue des jeunes de la Convention des Congolais Unis (CCU), Jean Thierry Monsenepwo, le glissement n’a jamais servi à celui qui est au pouvoir. C’est pourquoi il conseille ceux qui sont à l’exécutif, à l’Assemblée Nationale et au Sénat de tout faire pour qu’il n’y ait pas de glissement.
« Je souhaite à ce qu’il y ait des élections. Nous CCU, nous avons fait la déclaration que nous allons soutenir le Président de la République pour sa candidature en 2023 pour qu’il ait un deuxième mandat. Le glissement n’a jamais servi à celui qui est au pouvoir. Ça nous avons de l’expérience de cette amère chose entre 2016 et 2018. Donc je conseillerai vraiment à ceux qui sont à l’exécutif et à ceux qui sont à l’Assemblée Nationale et au Sénat de tout faire pour qu’il n’y ait pas de glissement » , a fait savoir Monsenepwo face aux professionnels de média.Rappelant le fameux article selon lequel, le président de la République reste en fonction jusqu’à ce qu’il y ait un Président élu et installé, ce cadre du CCU déconseille le glissement.
« Mais en ce qui concerne la légalité et la légitimité, il ne faudra pas que ça soit pris sur les humeurs des gens. Il faut que nous puissions questionner les textes. Les textes sont clairs. Il y a un arrêt de la Cour Constitutionnelle qui interprète l’article 70 à son alinéa 2, qui précise que le Président de la République reste en fonction jusqu’à ce qu’il y ait un Président élu et installé » , a-t-il souligné avant de déconseiller personnellement au régime en place de tomber dans l’erreur du glissement.
La tenue des élections de 2023 préoccupe la classe politique et la société civile. L’on craint que les contraintes sécuritaires, financières évoquées par la centrale électorale n’ouvrent la voie au glissement./mediascongo.net