La Commission Africaine pour la Supervision des Élections dénonce le trafic d’influence des candidats présentés par le pouvoir et des mandataires. La CASE pointe la violation flagrante l’article 10 de la loi électorale. Elle évoque un laxisme de la part du président de la Commission Électorale Nationale Independante, Denis Kadima.
« Le Questeur de la CENI, Monsieur Âgée MATEMBO TOTO qui aligne femme et enfants dans la course à la députation nationale au Lualaba ; Monsieur Roger BIMWALA, membre de la Plénière dont le fils est candidat aux législatives nationales ; Monsieur DIDI MANARA, deuxième Vice-président de la CENI dont la femme est candidate au Maniema », évoque la CASE .
Les trois cas ne son pas isolé. La CASE en répertorié d’autres. « Madame Joséphine NGALULA, membre de la Plénière dont les enfants sont répertoriés parmi les candidats et Monsieur MABIKU TOTOKANI, Secrétaire Exécutif National dont plusieurs membres de famille ont été positionnés. Ce jusqu’auboutisme orgueilleux qui viole tout et méprise tout le monde est extrêmement dangereux ».
La loi électorale, en son article 10 alinéa 9 évoque l’inéligibilité des membres de la CENI. « Les membres de la Commission électorale nationale indépendante à tous les niveaux, y compris le personnel ». La loi n’a pas frappé d’interdit les membres des familles et proches des animateurs de la Centrale Électorale.
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