Élections 2018 : Mike Hammer aurait donné de « fausses analyses » à Washington pour valider le hold-up électoral

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Les résultats des élections générales de décembre 2018 présentés par la CENI n’ont jamais fait l’unanimité au pays.

Cette affaire revient à son sec comme un matin de janvier. Depuis la publication de l’article intitulé « Pourquoi Washington a-t-il permis le vol électoral réalisé au Congo ?  » du Magazine Foreign policy du 28 avril dernier, la jeunesse de l’ECIDÉ sort de sa tanière et exprime son indignation en rapport avec le rôle joué par l’ambassadeur des USA en poste en RDC , Mike Hammer Nzita.

«Votre rôle et responsabilité sont clairement établis en ce que vous avez donné de fausses analyses à l’administration américaine qui a fini par valider le hold-up électoral des élections de décembre 2018, sacrifiant ainsi les valeurs de démocratie que votre pays défend », peut-on lire dans la lettre d’indignation adressée à Mike Hammer, signée par le Secrétaire National à la Jeunesse, Sports et Mouvements Associatifs , Serge Welo.

La Jeunesse de l’ECIDÉ souligne que le rôle sombre de cet ambassadeur est à l’origine même de la crise de légitimité actuelle dans le pays dès l’instant qu’il a accueilli une fausse transition démocratique dans le but de consolider sa position auprès du nouveau régime.

Cette jeunesse qui dit attendre le véritable changement démocratique continue a payé le plus lourd prix en versant son sang. Malheureusement, elle constate que Mike Hammer continue« à s’immiscer ouvertement dans la politique intérieure du Congo en instrumentalisant certains acteurs politiques et de la société civile.

Ainsi donc , les jeunes de l’ECIDÉ appellent l’ambassadeur des États-Unis et tous les autres partenaires de la RDC à un comportement responsable dans le sens de réparer le préjudice subi par le peuple congolais.

M. Fayulu revendique la victoire à l’élection présidentielle du 30 décembre et accuse Joseph Kabila et Tshisekedi d’avoir « fabriqué » des résultats à ses dépens avec la complicité de la Commission électorale et de la Cour constitutionnelle. Ce quasi-inconnu sur le plan international avant la campagne pourrait avoir recueilli entre 59% et 62% des suffrages exprimés. Il serait loin devant son principal concurrent, Félix Tshisekedi , proclamé vainqueur de la présidentielle avec 38,57% des voix par la CENI , en pleine nuit, le 10 janvier 2019.

Son regroupement politique avait dès lors décidé de s’appeler « Dynamique pour la vérité des urnes (DVU) », estimant que le président Tshisekedi a été illégalement installé par l’ex-président Kabila, après ce « hold-up électoral.

24h.CD/acturdc.com

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