La plupart des journaux parus ce lundi à Kinshasa reviennent sur le processus électoral en cours qui va se clôturer avec la tenue des élections générales.
Le Potentiel signale que le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Dénis Kadima, a clôturé la série de cadres de concertation lancée le mercredi dernier dont l’objectif était de permettre aux parties prenantes à ce processus électoral de bien connaître leur rôle en tant que leaders. Selon ce quotidien, cette cérémonie a eu lieu le vendredi 22 septembre dans la salle de spectacles du Palais du peuple avec les composantes femmes, jeunes, personnes vivant avec handicap et le peuple autochtone. Pour Dénis Kadima, note ce tabloïd, ces personnes sont des composantes très importantes de l’électorat de la RDC et la CENI ne peut pas les laisser en marge du processus électoral. Surtout que nombreux sont ceux d’entre eux qui sont appelés au vote pour la première fois, indique ce portail. En organisant ces rencontres, rapporte que le Potentiel, la CENI se propose de faire connaître l’environnement électoral, le cadre juridique régissant les élections et, particulièrement, le fonctionnement du Dispositif électronique du vote (DEV) autrefois appelé » Machine à voter « , a renseigné le président de la CENI. Très rassurant auprès de ses hôtes, écrit ce quotidien, le président de la CENI a martelé que les élections auront bel et bien lieu dans les délais constitutionnels et il n’y aura pas de « glissement » par rapport au calendrier établi.
A la clôture de cette activité, rapporte Congo Nouveau, le président de la CENI appelle les femmes et les jeunes à ne pas se laisser manipuler. Le numéro un de cette institution d’appui à la démocratie, accompagné des membres du bureau, les a exhortés à ne pas accorder du crédit à toutes les informations distillées « par les ennemis des élections ». Tout en les appelant à ne surtout pas en être les propagateurs et se fier exclusivement aux canaux officiels de communication dont dispose la CENI. L’enthousiasme suscité, écrit cet hebdomadaire, comme l’a souligné Denis Kadima, en ce dernier jour après les échanges avec les partis et regroupements politiques, ainsi que la société civile, dénote de l’intérêt accordé à tout ce qui touche aux scrutins. Ce tabloïd cite le président de la CENI qui fait savoir que les femmes, les jeunes et les personnes vivant avec handicap et peuple autochtone sont des composantes très importantes de l’électorat de la RDC et « ne peuvent pas être laissés en marge du processus électoral. « Et nombreux sont ceux d’entre vous qui sont appelés au vote pour la première fois. La CENI se propose aujourd’hui de faire connaître l’environnement électoral, le cadre juridique régissant les élections et particulièrement le fonctionnement du Dispositif électronique », souligne-t-il dans les colonnes de Congo Nouveau.Entre-temps, souligne l’Avenir, la CENI a pris acte des arrêts de la Cour Constitutionnelle, en rendant publique la liste définitive des candidatures à l’élection des députés nationaux. Ce quotidien souligne que cette publication est intervenue après que la Cour Constitutionnelle a eu examiné 242 requêtes déposées dont 141 ont été jugées recevables et fondées, 43 recevables et non fondées et 68 irrecevables. Alors que la loi électorale interdit formellement aux candidats de se lancer de manière précoce à la campagne électorale, sur les réseaux, précise ce tabloïd, des candidats s’activent et ont mis en ébullition la toile faisant connaitre leurs numéros de rôle ou posent déjà des actes appelant au vote et tant d’autres initiatives qui s’apparentent à la propagande. Et également, précise ce portail, en sens inverse, certaines autres sont en contre campagne, appelant à ne pas voter pour tel ou tel candidat et parfois s’attaquant de manière violente à certains candidats à la députation ou à la présidentielle. Conformément au calendrier électoral rendu public par la CENI le 26 novembre 2022, indique ce journal, la campagne électorale est prévue du 19 novembre au 18 décembre 2023. Outre le calendrier électoral, rappelle l’Avenir, la loi prévient également que donner le nom du candidat, son numéro d’ordre et sa circonscription électorale au public avant la date de la campagne peut entrainer l’invalidation du candidat.
Pour Forum des As, le suspense vient d’être ainsi levé avec la publication des listes définitives des candidats aux législatives. C’était l’étape la plus décisive avant le lancement de la campagne électorale proprement dite. À présent, note ce quotidien, les choses sérieuses commencent pour chaque candidat qui est appelé à peaufiner ses propres stratégies pour se positionner en pole position afin d’être proclamé élu sur la liste de son regroupement ou parti politique. Car une chose est d’avoir des voix, et une autre d’être élu. Pour être proclamé élu, explique ce tabloïd, il faut que son regroupement ou parti politique obtienne un nombre de voix qui lui permette d’atteindre le seuil minimum, et arracher personnellement des suffrages rendant un candidat potentiellement élu. Selon ce portail, c’est à partir de maintenant que les partis ou regroupements politiques vont se rendre compte du sérieux dans les choix qu’ils ont opérés. En principe, poursuit ce journal, un candidat digne de ce nom, doit être en mesure d’aligner au moins un nombre de témoins au-delà de la moitié du nombre de bureaux de vote de sa circonscription électorale. Forum des AS estime qu’ils ne sont pas nombreux ce genre de candidats, et ce sont eux qui se font élire pour avoir mouillé les maillots.
Pour sa part, la Tempête des tropiques cite la rapporteuse de la CENI, Patricia Nseya, qui a précisé le week-end dernier au peuple congolais que le vote sera semi-électronique. C’est-à-dire, indique ce quotidien, le dispositif électronique de vote sera là, mais l’électeur introduira également son bulletin dans l’urne. Au finish, note ce portail, la CENI confrontera les résultats électriques au dépouillement manuel à partir des urnes. Ce, pour des raisons de transparence, explique Patricia Nseya, dans les colonnes de ce journal. La rapporteuse de la CENI, indique ce tabloïd, explique, par ailleurs, que la « machine à voter » avait une connotation péjorative, au point d’aucuns l’appelaient « machine à voler ». Il est donc question d’imposer une cassure à cet effet pour remettre les électeurs en confiance.
/Okapi.net