Vital Kamhere, Vice-premier ministre et ministre de l’économie nationale de la RDC, a séjourné cette semaine en Zambie. Il est allé faire le suivi des mesures envisagées entre la RDC et la Zambie pour un renfort extérieur en farine de maïs dans les régions du Katanga et du Kasaï. Le VPM Kamhere est rentré, samedi, par Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga. Pour lui, le pays doit éviter de faire croire qu’il n’y a que l’importation comme solution à la crise actuelle.
« Le Président de la République veut que le peuple du Katanga et celui du Kasaï puissent être souverains en cette matière de denrée alimentaire de base. Il est de notre responsabilité d’éviter de donner l’impression que pour une denrée aussi importante nous devons aller importer. Comment mettre les nouvelles mesures en pratique ? Il fallait que je retourne en Zambie chez qui nous nous adressons pour des mesures importantes et qui ralentissent l’entrée de la farine. Il s’agissait de droit de transit. Nous avons étudié ensemble les mécanismes qu’il faut prendre du côté pays frère de la Zambie pour faciliter l’opération et les mesures à prendre également du côté de la RDC. L’importation n’est pas la solution à nos problèmes », dit-il, ce samedi après rencontre avec les autorités provinciales et les acteurs impliqués dans le secteur agricole.
Le VPM Kamhere a expliqué que la nécessité pour réussir, c’est de donner des moyens aux fermiers et autres producteurs locaux et assurer l’exonération.
« Notre focus, c’est la production. Pour produire, nous devons accompagner les fermiers et les producteurs : grands, petits et moyens. Les moyens seront mis en place, les dispositions pour exonérer les gens. Avant la fin du mois, vous verrez une série de mesures et les mécanismes de leur application. Je crois que tout le monde sera content et les prix de farine vont encore davantage baisser », a-t-il poursuivi.
La région du Katanga fait face à une pénurie de farine de maïs. Une situation qui perdure depuis près de 4 mois. Malgré la tendance baissière sur le marché, soit un sacré de 25 kilos de farine qui se négocie actuellement entre 55 et 50.000 francs alors qu’en avril, celui-ci était déjà à 100.000 francs congolais./actualité.cd