Le procès en appel autour du vol de diamant à la MIBA s’est poursuivi ce jeudi I2 novembre à la cour d’Appel de Mbujimayi en absence de l’accusé, Jean-Pierre Tshibangu Tshibangu, chef du service classement à la centrale de triage.
Comme recommandé par la cour, les hauts responsables de la société, dont le directeur technique et le chef du département juridique étaient entendus par la cour pour avoir la lumière sur la disparition du diamant Fancy Green. Le Directeur Général aï s’était excusé. Selon notre source, ils continuent d’alléguer que ledit diamant n’a jamais existé.
Avec des documents d’exploitation à l’appui, le lanceur d’alerte et renseignant au procès, Claude Mianzuila a contredit la version de la MIBA qui, selon lui et beaucoup d’autres témoins, est entrain de mentir à dessein.
Pour le mouvement citoyen Lucha, il est clair qu’une omerta s’est constituée à la MIBA avec la complicité de la haute hiérarchie qui tient à tout prix à dissimuler les faits mafieux impliquant certains pions de leur système. La Lucha espère que la cour ne se laissera pas distraire et attend fermement d’elle une sentence sévère, transparente et loin de toute interférence. La justice ne devrait pas surtout louper l’occasion d’étendre les poursuites vers d’autres complices de ce forfait, qui n’ont jamais été présentés devant un juge.
Peu avant les plaidoiries, le ministère public a attesté que les faits étaient avérés et par conséquent a réitéré le même réquisitoire du premier degré contre le chef du service classement de la centrale de triage de la MIBA : Une peine de 2 ans de prison ferme et le remboursement de la somme équivalente à la valeur de la pierre volée, soit 62.608. La décision de la cour est attendue le Mercredi 18 Novembre 2020.
Guy Mumbiyi/acturdc.com
