Dossier passeports biométriques : La ministre des affaires étrangères appelée à s’expliquer

Le contrat de production des passeports entre la RDC et l’entreprise Belge SEMLEX préoccupe plus d’un congolais, et l’on veut à tout prix en avoir des éclaircissements détaillés. Ce Lundi 18 Mai 2020, le député Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa a adressé une question d’actualité à Marie Tumba Nzeza, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Étrangères, afin d’en savoir plus sur le contrat de passeports liant la RDC à l’entreprise Belge SEMLEX pour la production des passeports biométriques, un contrat qui va atteindre son expiration au mois de Juin 2020, selon l’annonce faite. 

 

Dans une vidéo circulant sur la toile et visualisée par l’équipe d’ACTURDC, cet élu du peuple révèle sa démarche. «Je suis venu déposer la question d’actualité adressée au ministre des Affaires étrangères au sujet de l’expiration du contrat entre l’Etat congolais et le consortium Belge Semlex sur la production des passeports électroniques et biométriques. Ce contrat expire d’ici le 10 juin ; dans 23 jours. Les congolais se posent beaucoup de questions et les gouvernants ont le devoir d’éclairer l’opinion publique», déclare le député Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa.

 

« Le peuple congolais doit être rapidement fixé sur ce dossier à quelques jours de l’expiration de ce contrat » , renchérit l’élu de Goma dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Jean-Baptiste Muhindo invite par l’occasion, Jeanine Mabunda, speaker de la chambre basse du parlement à transmettre le plus vite possible sa question d’actualité à la ministre des Affaires étrangères et ce, conformément aux dispositions de l’article 181 alinéa 2 et 3 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, pour qu’une plénière soit convoquée dans les 72 heures suivant de la réception du texte de la question par le destinataire au regard du règlement intérieur.

 

Trente six(36) millions de dollars américains soit, trois cent mille passeports semi-biométriques non vendus par l’hôtel de monnaie, tel est le niveau du manque à gagner provoqué par la mise sur le marché des passeports biométriques, selon un rapport d’exécution du budget du Ministère des affaires étrangères de 2016. Le député national Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa n’est pas le seul représentant du peuple qui se plaint et cherche de la lumière sur ce dossier. André Claudel Lubaya et plusieurs organisations de la société civile ont dénoncé la surfacturation des passeports congolais par la société belge Semlex.

 

 Trésor Trecha / Acturdc.com

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