Dossier François Beya : le camp Fantômas inquiet !

L’affaire défraie les chroniques depuis l’interpellation le 05 février dernier du conseiller Spécial en charge de la Sécurité de Felix Tshisekedi « pour sa participation à des réunions jugées obscures et d’anti patrie ».

Cinq jours déjà depuis que des éléments de l’Agence Nationale de renseignements, ANR l’on pris à sa résidence « alors qu’il sortait de sa salle de bain » . Certaines sources parlent d’un Beya malade et sous cure mais emmené pour répondre de griefs mis à sa charge.

Un acte loin d’être digéré par les proches de l’ancien Directeur général de la Direction Générale des Migrations, DGM. Ils accréditent la thèse d’un acharnement contre François Beya Kasonga dit Fantômas, « en conflit ouvert avec un conseiller de Fatshi Fortunat Biselele dans une affaire de concessions minières au Katanga » . François Beya « est devenu l’homme à abattre » .

De l’avis de ses soutiens, la Présidence de « la République se serait transformée en un lieu de lutte pour le pouvoir, où les «Bana Poto», entendez, les combattants de la diaspora autour du chef de l’Etat se sentent protégés par le le président la République au point de faire subir le châtiment correctionnel à quiconque pourrait leur tenir la tête« .  À titre d’illustrations, Kabund vs Bilomba…

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Dans une lettre adressée au chef de l’Etat, Me Marie Thérèse Nlandu, stigmatise depuis la Belgique « une humiliation suspecte de François Beya, arrêté et gardé dans les locaux de l’ANR, privé de ses droits fondamentaux reconnus par la constitution et immédiatement remplacé par un proche du président puisé dans son parti » .  L’avocat « s’interroge sur les conséquences de l’arrestation d’un homme de cette trempe au regard de la situation instable du pays? » .

De ce qui précède, une chose est à retenir, « entre François Beya et Tshisekedi, le divorce est consommé et les crises continuent de s’enchaîner au sommet de l’Etat à une année des élections » , note un analyste.

Nous y reviendrons/mediascongo.net

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