Dossier François Beya : “Il y a la phase pré-juridicitionnelle qui commence, attendons tous pour être édifiés sur les faits qui lui sont reprochés” (Muyaya)

 Le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya invite l’opinion à la patience, concernant le dossier relatif à l’interpellation du conseiller spécial du Chef de l’État en matière de sécurité François Beya. Il insiste sur la procédure déjà enclenchée devant livrer le secret des faits lui reprochés.

“Sur cette question, il y a une première phase qui s’est passée. Et il y a la phase pré-juridicitionnelle qui commence et qui aura sûrement la phase suivante. Donc, attendons tous pour être édifiés sur les faits qui lui sont reprochés parce que les questions qu’il gérait au quotidien relevait de la sûreté de l’Etat et de la sécurité de tous”, a estimé Patrick Muyaya.

Il a, ainsi, dénoncé toute légèreté avec laquelle cette question est diversement commentée.

Ainsi, Patrick Muyaya soutient qu’il est réducteur de penser que toute la République a été secouée par son interpellation au regard de ses charges, à cause d’un dossier lié à un conflit avec un autre conseiller à la présidence.

J’ai l’impression que beaucoup des gens n’ont pas compris ce que sont les missions d’un conseiller spécial. C’est très réducteur de penser que toute la République qui a été secouée par la nouvelle de son interprétation ne le soit que parce qu’il a géré parmi des milliers dossiers qui concernent la sécurité du pays, un dossier qui impliquerait un conseiller du Président et que le président aurait pris fait d’une cause d’un conseiller au détriment du conseiller qui se charge de la sécurité, c’est très réducteur”, regrette Patrick Muyaya.

Il faut dire que l’argument selon lequel l’ancien conseiller du chef de l’Etat serait interpelé dans le cadre d’un conflit minier lui opposant Fortunat Bisesele, autre conseiller du chef de l’Etat, a été soutenu par le “collectif free François Beya”.

Ce collectif plaide d’ailleurs, pour la libération de l’incriminé détenu plus de 50 jours par l’ANR avant d’être transféré depuis quelques jours, à la prison centrale de Makala où il a été entendu sur PV par l’auditorat militaire qui gère présentement le dossier.

depeche.cd

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