Dossier Bukanga Lonzo : l’heure de vérité approche, l’IGF appelle les criminels économiques au calme

L’Inspection générale des Finances (IGF) sonne le glas de l’impunité. Face aux agitations des personnes citées dans le dossier du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, l’institution publique appelle au calme, car dit-elle, l’heure de la vérité approche.

Tout en dénonçant les propos qu’elle qualifie d’injurieux et désobligeants de ces agitateurs, l’IGF fait remarquer que le peuple congolais a droit aux explications sur la dilapidation de 300 millions de USD difficilement mobilisés par les régies financières pour ce projet.

« La bonne gouvernance a comme socle la redevabilité et le contrôle. Les inquiétudes des Congolais sur la débâcle de Bukanga Lonzo remontent de plus de 4 ans. Répondre aujourd’hui à ces préoccupations des Congolais ne peut nullement être un fait politique« , dit-elle.

Dans la foulée, l’IGF appelle au respect des institutions de la République ainsi que de la justice. Pour l’institution dirigée par Jules Alingete, traiter la justice de son pays d’instrumentalisée est  » un déni, une injure inacceptable qui frise l’outrage ».

Comme dans chaque cas, il y a toujours des exceptions, l’Inspection générale des Finances constate aussi une attitude positive de plusieurs incriminés dans ce dossier, ce dont elle encourage.

« L’interpellation de la justice est faite sur l’intime conviction du parquet après recoupement des plusieurs sources d’informations et faits et non pas seulement sur base de son rapport », précise-t-elle.

Face à la campagne de sape des efforts entrepris pour stopper la fraude, la corruption et le détournement de deniers publics, l’Inspection générale des Finances affirme regorger des hauts cadres chevronnés qui méritent respect de la part des fossoyeurs patentés des Finances publiques.

Jules Alingete a toujours soutenu que « l’échec de ce projet était déjà planifié dès son élaboration ».

Au cours d’un échange avec la presse, il avait affirmé que  » six personnes sont identifiées comme responsables, dont deux sont couvertes par des immunités parlementaires, un expatrié, un Congolais en fuite à l’étranger et un autre Congolais vivant au pays ».

Mediacongo.net/acturdc.com

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