Sidéré face à l’impasse qui se vit dans la désignation des animateurs de la CENI, le Député National Didier Kamundu dénonce la forte politisation du processus par toutes les tendances politiques qui risquerait selon lui, de conduire à une prise en otage du processus électoral à moyen et long terme.
D’après cet élu du peuple, le temps est désormais compté et le risque d’une grave crise politique n’est plus à écarter dans le débat.
Pour mettre fin à ce danger, le Vice Président de la sous commission Droits Civils et Politiques à l’assemblée nationale appelle le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi à prendre les choses en main.
Ce député suggère la remise à zéro du processus de désignation des animateurs de la CENI et sa relance par une définition des critères objectifs, qui participent à la promotion d’une approche politique inclusive et basée sur les droits de l’homme conformément à l’engagement du Chef de l’Etat, dès le début de son mandat.
Didier Kamundu demande par ailleurs que soit imposé le choix de la femme comme un des critères au poste de Président de la CENI pour ce mandant, afin de corriger la courbe discriminatoire qu’à subit la femme congolaise durant les trois législatures passées.
Il faut signaler que malgré le manque de consensus entre les huit confessions religieuses pour la désignation de leurs délégués, les PV de six confessions religieuses ont été pris en compte par la commission paritaire de l’assemblée nationale mise en place pour examiner les dossiers des candidats.
A l’issue de la rencontre avec le Président du sénat mardi dernier, Christophe Mboso a annoncé pour bientôt la convocation d’une séance plénière pour entériner les nouveaux membres de la centrale électorale.
24h.cd