De Kalemie où il séjourne, Christian Mwando se croyant en 1960 a menacé la République de sécession si jamais la Loi Tshiani venait à être adoptée au parlement. Il a exprimé par-là à haute voix ce qui se dit à basse voix.
Pour des analystes, Christian Mwando et compagnons tapis dans l’ombre veulent rééditer l’exploit des très tristement célèbres Moïse Tshombe et Godefroid Mulongo : Balkaniser le Congo comme si le contexte est le même. Ces propos ont soulevé la colère populaire. Le fils de feu Mwando Nsimba a franchi le rubicon et s’est lui-même attiré la foudre. De plus en plus, des voix s’élèvent pour réclamer l’arrestation du député et ancien ministre du Plan pour haute trahison.
Christian Mwando est une montagne qui cache la forêt estime- t-on. Ce répertoire biaisé doit cesser. Le Katanga n’est pas le Congo mais reste une partie du Congo, n’en déplaise au sécessionniste Mwando Christian, rappelle un patriote. Ses pairs Tshombe et Munongo, deux bourreaux de Lumumba et responsables de la balkanisation du pays avec l’appui des colonisateurs belges en ont eu pour leur compte. Le Congo est un et indivisible, insiste le patriote sous le sceau de l’anonymat.
Faut – il expliquer à Mwando Junior que la constitution prévoit plusieurs mécanismes pour faire échec à la Loi Tshiani si celle- ci est jugée malvenue.? Pour avoir osé franchir la ligne rouge, les appels à l’arrestation de Mwando fils aboutiront peu importe le moment. L’unité du pays chèrement acquise ne peut être menacée par un seul individu, Christian Mwando fut-il, cogne un observateur. Le temps est un excellent allié.actu7.cd