Depuis la proclamation de l’État d’urgence le 24 Mars dernier par le Président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, plusieurs mesures ont été prises au pays, entre autre, la fermeture des frontières, le confinement dans certaines provinces, l’isolement de la ville province de Kinshasa, la suspension de quelques activités commerciales et industrielles, etc … Ces mesures ont produit des effets secondaires ou néfastes sur le plan économique et monétaire du pays.
Comme c’est aussi le cas dans plusieurs pays du monde, les initiés et les économistes savent que le secteur ou domaine économique à l’instar de plusieurs autres domaines, est régi par des principes, réalités, règles et axiomes scientifiques qui ne tolèrent pas des perturbations. Depuis quelques jours, une dépréciation monétaire est entrain de s’observer sur le marché en République Démocratique du Congo.
Le gouvernement de la République Démocratique du Congo et la Banque Centrale du Congo sur instruction du Président de la république Félix Antoine Tshisekedi ont convenu de mener des actions et stratégies ainsi que prendre des mesures pour arrêter cette hémorragie.
Évoquant des taux de dépréciation de 1,08% et de 4,81% et un taux de change atteignant parfois 1900 CDF, la Banque Centrale du Congo(BCC) explique cette situation par la baisse de l’offre des devises sur le marché. Pour la Banque Centrale du Congo et sa politique monétaire et de change, des mesures ont été prises et à partir du lundi, la BCC va intervenir sur le marché.
« Nous allons vendre une enveloppe. On est en train de voir quel montant à allouer. Ce sera une intervention indirecte, mais nous n’excluons pas de faire d’autres interventions« , a annoncé le gouverneur de la BCC, Déogratias Mutombo Mwana Nyembo. Par rapport à fin décembre 2019 au rythme annuel, la monnaie nationale a perdu 3,04% et 6,76% de sa valeur, respectivement à l’interbancaire et au parallèle.
Trésor Trecha / Acturdc.com