Décidément, la République démocratique du Congo est devenue l’arène dans lequel les armées sous régionales cohabitent en plus des FARDC, armée loyaliste mais reléguée au second plan.
Réagissant à travers son compte Twitter, le Dr. Denis Mukwege estime que la dépendance de la RDC en matière de sécurité a montré ses limites et puisqu’il en est convaincu, le Prix Nobel de la Paix 2018 récuse la main tendue de la RDC à d’autres pays pour venir la libérer des puissances prédatrices.
«La sous- traitance de notre sécurité à des forces multilatérales, régionales et bilatérales a montré ses limites», a écrit Denis Mukwege.
Cette option étant échouée, le Prix Nobel exhorte les autorités congolaises à œuvrer pour «montée en puissance des FARDC», selon lui, elle passe par «la réforme profonde du secteur de sécurité», a-t-il ajouté, avant de voir en cette option «une réponse durable à l’insécurité dans l’Est de la RDC»
Ce fut une dangereuse option prise par le gouvernement congolais d’ouvrir ses frontières aux pays de la région soupçonnés d’être impliqués dans le plan de déstabilisation de la RDC. Après ce fiasco, la RDC espère à nouveau s’appuyer sur la SADC pour trouver l’issue au problème d’instabilité encouragé par le Rwanda dans cette zone géographique pour affaiblir la capacité du gouvernement congolais à y contrôler le trafic des ressources naturelles (minerais, faune et flore).
Le Rwanda a toujours rejeté ces accusations et réaffirmé son engagement aux mécanismes régionaux de lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles.
Iwebrdc
