Par respect à la mémoire de la chanteuse Elisabeth Tshala Mwana décédée en début du mois en cours, la nation se souvient d’elle pour les loyaux services rendus dans le domaine de la culture à son pays.
Si de son vivant Tshiala Mwana avait des convictions politiques à l’instar d’autres citoyens, c’est au sein du PPRD (Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie) de Joseph Kabila qu’elle a évolué. En termes de démocratie, chacun est libre de faire son choix. « La reine de Mutuashi » s’est tapée la marque Kabila jusqu’à mouiller son maillot artistique en faveur du triomphe de l’idéal Kabiliste.
Elle fut la risée des certains pour avoir embrassé La Kabilie. « Mamu Nationale » méritait pour cela respect et considération de ses collègues membres du parti. Seulement durant son silence brusque lié à sa maladie laquelle l’a conduite à la mort, Tshiala Mwana a vécu la solitude d’une abandonnée, celle d’une délaissée par le camp Kabila. Étonnant mais vrai! Les témoignages sont légion. Tshiala Mwana s’en repent et ne croit pas à ses yeux comme l’atteste un de ses posts sur les réseaux sociaux. L’ancienne sociétaire du groupe musical de Mpongo Love dit n’avoir pas vu l’ombre d’un proche de Joseph Kabila.
Aucune visite à l’hôpital d’un cadre du PPRD, sa formation politique. Que reprochent les Kabilistes à Tshiala Mwana ? À cette question, personne ne pipe mot. Pourtant, la chanteuse était abandonnée sans soutien financier de ceux là même qu’elle a servis. Curieusement, quelques jours après son décès, c’est l’ex première dame qui verse ses larmes pour pleurer la diva. Quelle audace. Suivant la tradition africaine, Olive Lembe n’aurait pas pointé son nez sans être lapidée. Mais voilà, les larmes de crocodile versées impunément.
Plaise au bon Dieu d’accueillir dans sa félicité l’âme authentique de Tshiala Mwana et non celle souillée par l’ingratitude Kabiliste ! Adieu Mamu nationale!
Actu7.cd