Daniel Mbau : « Cette session sera celle de la différence dans le respect des droits des uns et des autres et dans la cristallisation des droits de l’opposition »
Le député national Daniel Mbau estime qu’au cours de la nouvelle session parlementaire qui s’est ouverte lundi 15 mars dernier, les députés nationaux tenteront pour la première fois depuis le début de cette législature de renverser la tendance par rapport à leur manière de faire les choses.
M. Mbau rassure qu’il y aura des vrais débats démocratiques et ce, soutient-il, dans le respect des droits des uns et des autres ainsi que dans la cristallisation des droits de l’opposition.
« Le peuple congolais sera en osmose avec ses élus. Nous allons interagir et porter véritablement les aspirations de ce peuple là au perchoir. On vous a dit que, contrairement à toutes les sessions qui ont eu lieu il y a de cela deux ans, cette session sera celle de la différence dans le respect des droits des uns et des autres, dans la cristallisation aussi des droits de l’opposition. Donc c’est une session de discussions, des vrais débats démocratiques. Et c’est une session où les députés nationaux pour une fois au cours de cette législature vont tenter de renverser la tendance », a-t-il dit lundi 15 mars à l’issue de la plénière d’ouverture de la session de mars.
Donnant son avis sur la proposition de loi portant organisation et fonctionnement de la CENI, proposée par le duo Fayulu et Muzito, ce cadre du MLC de Jean-Pierre Bemba a déclaré ce qui suit :
« Les lois font l’objet des discussions préalables dans les groupes politiques et même le choix du mode de scrutin. Je ne dirai jamais assez que tout mode de scrutin de par essence a le privilège d’exercer une influence notable sur la configuration de la classe politique à venir parce que le choix qui en opère est largement commandé par des objectifs politiques poursuivis. Lorsque nos amis de Lamuka/Martin Fayulu propose un texte, il y a un objectif politique qui est poursuivi en avance mais si cet objectif politique rencontre l’assentiment du peuple congolais et que cet objectif politique n’est pas en opposition ou en inadéquation avec l’option que nous levons comme objectif politique, je pense que ça serait plus normal qu’on puisse se resserrer et donc ici il y aura des compromis pour une fois, il n’y aura pas des compromissions c’est-à-dire on peut se mettre d’accord sur des questions fondamentales mais jamais se mettre d’accord pour détruire le tissus économique ou l’intérêt supérieur du peuple congolais », a-t-il expliqué.
Et de conclure :
« En somme, attendez-vous à un meilleur débat qui fera avancer la démocratie et l’État de droit, c’est ce que le peuple attend ».
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