La République démocratique du Congo a l’ambition de devenir le deuxième producteur mondial du cuivre à travers la compagnie Kamoa-Kakula. En effet, au cours de la 42ème réunion du Conseil des ministres tenue vendredi 25 février dernier, la ministre d’État, ministre du Portefeuille, Adèle Kahinda Mayina, a présenté le contenu du Rapport de la mission qu’elle a effectué du 12 au 15 août 2021 à la société minière Kamoa Cooper dans la province du Lualaba.
La ministre s’est rendue compte de la bonne évolution du projet Kamoa-Kakula qui produira, à la fin de sa quatrième phase, soit à fin 2028, un million de tonnes de cuivre fin, issant cette entreprise au deuxième rang mondial. En clair, les minerais exploités à Kamoa-Kakula ont une teneur en cuivre qui oscille entre 5% et 6,8%, de loin mieux que ceux extraits de la plus importante mine du monde Escondida au Chili, dont la teneur est inférieure à 1%.
Ce projet qui a démarré en 2008 a dit la ministre Adèle Kahinda, coûtera quatre milliards de dollars américains. Pour le moment, le projet se trouve dans sa deuxième phase et les investissements effectués à ce stade sont de deux milliards de dollars américains qui intègrent notamment les constructions réalisées sur le site.
Selon la ministre du Portefeuille, la société minière Kamoa Cooper réalise de grands projets sociétaux pour l’amélioration des conditions de vie des populations. D’autre part, elle a partagé les préoccupations évoquées par ces opérateurs miniers, avant de proposer au Gouvernement de la république, une série de mesures urgentes à implémenter.
Dans le lot de ces mesures figure la promotion de la sous-traitance dans les entreprises du Portefeuille de l’Etat transformées en société commerciale, en vue de protéger la main d’œuvre nationale et de contribuer ainsi à l’émergence d’une classe moyenne congolaise.
Pour rappel, les principaux pays producteurs du cuivre au monde sont : la Chili, le Pérou, la Chine, les Etats-Unis et la République démocratique du Congo./mediascongo.net